Nœud autoroutier de Aïn Harrouda: 50% des travaux achevés

Images aériennes de l'avancement de la transformation du nœud autoroutier de Sidi Maârouf. (A.Et-Tahiry/Le360)

Situé sur l’un des axes routiers les plus empruntés du Royaume, le chantier de réaménagement de l’échangeur de Aïn Harrouda a atteint 50 % de taux d’avancement. Considéré comme l’un des projets d’infrastructure majeurs à l’échelle nationale, il vise à améliorer durablement la fluidité du trafic entre Mohammedia et Casablanca.

Le 13/07/2025 à 12h06

Le projet de réaménagement de l’échangeur de Aïn Harrouda, au nord de Casablanca, avance à un rythme soutenu. Selon un responsable de la société ADM Projet, en charge des travaux, environ 50% du projet est d’ores et déjà finalisé, avec une livraison prévue d’ici la fin de l’année 2025.

Ce projet s’inscrit parmi les plus grands chantiers d’infrastructure routières du Maroc, tant par son envergure que par son impact stratégique. Il vise à décongestionner un axe névralgique, entre l’échangeur de Mohammedia-Ouest et l’échangeur de Aïn Harrouda, où circulent environ 120.000 véhicules par jour.

Séparation des flux et 8 voies par sens

Pour désengorger cet axe névralgique, le projet mise sur une restructuration en profondeur. Il s’agit d’un corridor stratégique qui assure le transit Nord-Sud, l’accès à Casablanca et la desserte de la zone industrielle de Mohammedia. La solution retenue repose sur la séparation complète des flux et l’élimination des croisements à niveau. L’échangeur sera élargi à huit voies par sens. De nouveaux accès et franchissements viendront compléter l’aménagement.

Le projet comprend également la réalisation de 12 ouvrages d’art, la construction d’un échangeur surélevé au-dessus du rond-point actuel de la zone industrielle de Mohammedia, un nouveau point de connexion entre l’autoroute urbaine et la rocade autoroutière de Casablanca, pour un accès plus fluide vers le sud du pays.

Un investissement de 750 millions de dirhams

Le chantier mobilise une enveloppe budgétaire de 750 millions de dirhams, financée conjointement par le ministère de l’Équipement et de l’Eau, le ministère de l’Économie et des Finances, le Conseil régional de Casablanca-Settat, et la Société nationale des autoroutes du Maroc (ADM).

Un rythme de travaux soutenu malgré les défis

Lancé en octobre 2024 pour une durée de 22 mois, le projet fait face à un défi majeur: la gestion des travaux en pleine circulation active. Malgré cela, les équipes travaillent 24h/24 pour respecter les délais et garantir une livraison avant la fin de l’année.

Selon ADM, l’état d’avancement actuel est «très rassurant» et laisse présager un impact significatif sur la qualité de la circulation entre Casablanca et Mohammedia.

Des retombées économiques et logistiques attendues

À terme, ce nouvel échangeur devrait transformer la mobilité dans cette zone stratégique, améliorant l’accès aux zones industrielles, réduisant les temps de trajet et optimisant les flux logistiques au nord de la capitale économique.

Ce chantier symbolise l’ambition du Maroc en matière d’infrastructures modernes, adaptées à une circulation en constante augmentation.

Par Fatima Zahra El Aouni
Le 13/07/2025 à 12h06