Sur 64.000 entreprises créées entre 2003 et 2015, seules 51% sont encore actives, générant 249 000 emplois, et dont 93% des TPE recrutant moins de 10 employés et réalisant un chiffre d’affaires inférieur à 10 millions de dirhams. Ces chiffres viennent d’être révélés par le directeur du Centre régional d’investissement (CRI) de Casablanca-Settat, Abdallah Chater, qui s’exprimait, ce mardi 16 octobre, à l’occasion de la présentation des résultats d’une étude sur la pérennité des entreprises, destinée à mieux saisir les facteurs déterminants de la survie des entreprises créées par le biais du CRI.
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L’étude qui a bénéficié de l’appui technique et financier de la Banque mondiale révèle qu’une entreprise immatriculée sur quatre n’a jamais démarré son activité et que seule une sur trois peut atteindre cinq années d’activité. Certains secteurs sont plus propices à la survie tels que l’enseignement, les activités financières et l’industrie.
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A l’origine de ce phénomène de mortalité, pour près de deux entreprises sur trois ayant cessé leurs activités, la mauvaise gestion financière a été le principal facteur déclencheur à court terme de la cessation d’activité, suivi des contraintes en lien avec l’accès au marché et au financement, relève l’enquête du CRI de Casablanca-Settat.