Emmerson devrait bientôt obtenir l’autorisation environnementale de l’État marocain pour démarrer les activités de sa mine de potasse de Khémisset. Dans un communiqué publié ce lundi 8 janvier, la minière britannique indique que les choses devraient prochainement s’accélérer pour le développement des travaux d’exploitation de ce gisement.
«Les discussions avec les différentes parties et les conseillers sont en cours. Nous pensons que la question sera bientôt réglée, sur la base des informations reçues», explique Graham Clarke, directeur général d’Emmerson précisant, toutefois, que «nous ne sommes pas en mesure de fournir des dates confirmées car l’affaire est entre les mains du gouvernement».
Emmerson annonce avoir achevé la plupart des travaux d’optimisation prévus avant le début du développement du projet et n’attend désormais que le feu vert de la Commission ministérielle de pilotage, qui doit approuver l’évaluation de l’impact environnemental et social, pour franchir un nouveau palier. À l’en croire, la réunion dudit comité, programmée au cours du second semestre 2023, n’a pu se tenir notamment en raison de la coordination des efforts de secours liés au tremblement de terre de septembre dernier.
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La société indique avoir reçu «à plusieurs reprises l’assurance» que cette session aurait bientôt lieu et «continue à faire pression» pour s’assurer que sa demande sera examinée favorablement. «Une fois que nous aurons obtenu l’autorisation environnementale, nous serons en mesure d’avancer rapidement dans la collecte de fonds et les travaux techniques», confirme Graham Clarke.
Le 14 avril 2023, Emmerson avaient annoncé que les discussions avec les autorités marocaines portaient notamment sur l’approvisionnement en eau à partir de l’usine de traitement des eaux usées de Khémisset, au lieu des réservoirs, et la mise en place d’une gestion plus écologique des résidus du projet.
Plus tôt, en février de la même année, elle avait désigné un groupe de banques marocaines et internationales pour coordonner et financer les facilités de paiement par emprunt en deux tranches, à hauteur de 310 millions de dollars, pour les besoins de son projet de transformation de potasse à Khémisset.