«La région connaît une nouvelle ère avec le lancement de grands projets en peu de temps», a déclaré Mbarka Bouaida. Pour étayer ses assertions, la présidente de la région Guelmim-Oued Noun est revenue sur la signature récente d’un contrat-programme entre l’État et la région, doté d’un montant global de plus 5 milliards de dirhams.
En outre, le Conseil de la région «vient d’approuver un autre plan de développement de 11,9 milliards de dirhams pour la réalisation de 140 projets d’infrastructures de base» a-t-elle ajouté. Et de préciser: «Nous tentons de combler les insuffisances par rapport aux autres régions, notamment en matière de désenclavement, d’approvisionnement en eau potable et de création d’emplois.»
Mbarka Bouaida a saisi l’occasion de la venue, le 9 décembre à Guelmim, d’Aziz Akhannouch, président du Rassemblement national des indépendants (RNI), dans le cadre du 8ème meeting régional, pour annoncer «la fin du blocage politique» qui entravait le développement de la région.
M. Akhannouch a, pour sa part, salué «les efforts inlassables qu’entreprend la présidente» en faveur du développement de la région, considérée comme la porte d’accès au Sahara marocain. Le RNI compte 300 élus dans la région Guelmim-Oued Noun, répartis dans les provinces de Guelmim-Oued Noun, de Tan-Tan, d’Assa-Zag et de Sidi Ifni.
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Dans son entretien avec Le360, l’ancienne ministre déléguée aux Affaires étrangères a également exprimé «la fierté de la région quant à la présence du chef du gouvernement au moment où de nombreux projets socio-économiques se concrétisent».
«Nous sommes aussi fiers de l’approche adoptée par le RNI, qui met au centre de ses actions la proximité et la formation des élites», a-t-elle poursuivi. «Ce type de rencontres renforce la coordination et la communication. Cela permet aussi de faire découvrir les réalisations et de transmettre des messages du parti au niveau local et national.»
Mbarka Bouaida a par ailleurs mis le doigt sur «la problématique des financements qui se pose aux collectivités territoriales en général et à Guelmim en particulier». Elle a ainsi appelé le chef de l’exécutif «à plaider en faveur des collectivités afin d’obtenir des ressources financières adéquates», tout en recommandant aux présidents de commune de «recourir à des financements privés ou internationaux».