C’en est définitivement fini de la Comarit, nous apprend l’Economiste de ce jeudi 26 février. L’octroi de nouvelles licences pour l’exploitation des lignes maritimes de transport de voyageurs entre l’Espagne et le Maroc permet de "tourner définitivement la page Comarit", souligne le quotidien. C’est Naveline, société marocaine, qui est la première à avoir reçu ses autorisations, il y a pratiquement un mois, le 28 janvier dernier. Elle mettra deux bateaux sur la ligne Tanger Med-Algésiras qu’elle exploitera pour une période de 10 ans, selon l’autorisation.
Démarrage en coursPour l’heure, Le recrutement de matelots et la recherche de bateaux sont lancés. D’autres sociétés, notamment Intershipping et Redfish, une filiale de FRS Maroc, attendent leurs licences, selon l’Economiste qui cite des sources portuaires. Ces deux dernières sociétés sont déjà en activité et attendent chacune une licence pour le même trajet que Naveline. Elles ont déjà signé leurs cahiers de charges respectifs à Rabat, toujours d’après les indiscrétions faites à l’Economiste en prélude à l’annonce officielle des résultats de l’appel à manifestation d’intérêt.
Les lignes longue distance n’ont pas la coteCes nouvelles lignes s’ajoutent à celle de Tanger Ville-Tarifa-Gibraltar qui avait été attribuée lors du précédent appel à manifestation d’intérêt. Cependant, les autres lignes qui faisaient également partie dudit appel n’ont pas suscité l’intérêt des transporteurs potentiels. Il s’agit notamment de Tanger Med-Algésiras-Gibraltar, Nador-Alméria, Nador-Motril ou Malaga, Al Holceima-Motril ou Malaga. De même, les lignes longue distance comme Tanger Med-Sète, Tanger Med-Barcelone-Gênes ou Livourne et Nador-Sète n’ont intéressé aucun investisseur. Il en est de même d’Agadir-Iles Canaries, Tarfaya-Iles Canaries et Laayoune-Iles Canaries.