Le ministère sud-coréen de l’Économie et des Finances a conduit, les 23 et 24 septembre, à Rabat, des consultations politiques avec les autorités marocaines sur le Fonds de coopération au développement économique (EDCF). Cet instrument, explique le quotidien Les Inspirations Eco dans son édition du jeudi 26 septembre, est mis en place par le gouvernement sud-coréen pour soutenir le développement économique des pays partenaires à travers des prêts concessionnels. «il devient un élément central du partenariat stratégique entre les deux nations», lit-on.
Les discussions ont permis d’explorer de nouveaux projets dans plusieurs secteurs clés, notamment l’énergie, les transports, l’industrie verte et les technologies numériques. Ces domaines ont été identifiés comme prioritaires pour l’extension du soutien sud-coréen, en cohérence avec les objectifs de développement du Maroc et les capacités technologiques de la Corée du Sud.
L’événement s’inscrit dans la continuité des accords bilatéraux convenus lors du sommet Corée-Afrique en juin dernier, où un cadre juridique avait été établi pour soutenir le Maroc. «Cette dynamique s’accompagne d’une série de mesures de suivi pour concrétiser les engagements de cette rencontre historique.
«Le ministère marocain de l’Économie et des Finances, ainsi que plusieurs autres départements clés, tels que les ministères des Transports et de l’Énergie, ont pris part aux échanges, mettant l’accent sur l’élargissement de la présence des entreprises coréennes au Maroc, particulièrement dans les infrastructures et le secteur ferroviaire», lit-on encore.
Les efforts récents pour promouvoir le matériel ferroviaire sud-coréen, notamment les trains de conception K-rail, s’inscrivent dans cette stratégie, avec l’ambition de renforcer la coopération technologique et le transfert de savoir-faire entre les deux pays.
Outre les aspects financiers, la Corée a également partagé sa «feuille de route de l’économie dynamique», soulignant les politiques économiques visant à stimuler la croissance, un domaine qui intéresse particulièrement le Maroc dans son ambition de se positionner comme un hub économique en Afrique.
Cette série de consultations vient renforcer les discussions entamées en juin 2024 entre le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue sud-coréen, Inkyo Cheong. Ces pourparlers visaient à établir un cadre juridique pour faciliter les investissements et les échanges commerciaux bilatéraux, préparant ainsi la voie à un Accord de partenariat économique (APE).