Marhaba 2022: les flux devraient retrouver leur niveau d’avant-covid

said Kadry / Le360   

Revue de presseKiosque360. L’opération a démarré, et se déroule bien. Il est prévu que le volume des voyageurs dépasse les 2 millions de passagers après deux années presque sans voyages. Cet article est une revue de presse du quotidien L’Economiste.

Le 07/06/2022 à 21h58

Les premiers jours de l’opération Marhaba se sont déroulés dans le calme et la quiétude dans les différents ports et aéroports participant à ce dispositif, rapporte L’Economiste dans sa publication de ce mercredi 8 juin. Le quotidien indique que l’opération a démarré officiellement le 5 juin dans les différents ports et aéroports marocains, ajoutant que sa contrepartie espagnole commencera le 15 juin prochain.En attendant les chiffres officiels, plusieurs sources, souligne L’Economiste, assurent que le volume des arrivées reste en cohérence avec ces dates. De même, le nombre d’arrivées devrait connaître d’ici début juillet une croissance normale pour accélérer lors des premiers jours de ce mois, en prévision de la fête du sacrifice. Le volume se stabilise normalement lors du reste du mois de juillet.

Il est prévu que le volume des voyageurs dépasse les 2 millions de passagers après deux années sans voyages à l’exception d’une fenêtre en 2021 ou seules les lignes à long cours (Sète et Gênes) ont été retenues. «Si l’aérien est bien parti pour maintenir son avancée, gagnée lors des dernières années surtout par les MRE de 2e et 3e génération, le maritime ne manque pas d’argument, selon les opérateurs du secteur», explique L’Economiste, ajoutant que la traversée en bateau permet d’amener son propre véhicule, ou d’apporter plus de bagages que ne le permettent les franchises des compagnies aériennes.

La cherté des billets et les longues files d’attente que connaissent les aéroports européens depuis plusieurs semaines n’est pas de nature à rassurer dans le cadre de l’aérien et peut entraîner un renchérissement des billets de la traversée maritime. «De même, un autre élément qui risque de rétablir l’équilibre en faveur de l’aérien est l’obligation, à partir de cette année, d'avoir un billet de bateau ferme avant d’accéder aux ports, que ce soit en Europe ou à partir du Maroc. L’objectif est d’éviter les attroupements non nécessaires, source de contaminations, et d’éviter les blocages d’éditions passées», conclut L’Economiste. 

Par Ismail Benbaba
Le 07/06/2022 à 21h58