Il s’agit de la première émission certifiée «green» dans le secteur de l’infrastructure au Maroc, souligne, ce jeudi 28 juillet, l’Office dans un communiqué, qui précise que cette opération s’inscrit dans le cadre du chantier stratégique de réforme du secteur ferroviaire, objet du protocole d’accord conclu entre l’Etat et l’ONCF en juillet 2019.
A travers cette émission obligataire, l’ONCF continue sa stratégie de reprofilage de la dette visant l’adéquation des maturités de son endettement avec le profil des actifs d’infrastructures financés, explique la même source.
L’ONCF a été accompagné par CDG Capital dans le conseil stratégique, la structuration, le placement, la centralisation ainsi que la coordination des travaux de labélisation verte auprès de ses partenaires FSD Africa et Morning Star Sustainalytics.
Cette structuration a permis d’attirer des investisseurs nationaux mais aussi, et pour la première fois, un investisseur international, à savoir la Banque européenne de reconstruction et développement (BERD). Cette opération a bénéficié également du nouveau mécanisme de garantie porté par Tamwilcom.
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Par ailleurs, en recourant aux marchés des capitaux en green bonds, qui limitent l’usage des fonds au financement exclusif des projets à impact environnemental positif, l’ONCF «conforte ses choix stratégiques et affirme ses engagements RSE (Responsabilité social et environnementale) et de développement durable», indique la même source.
Et l’Office d’ajouter que cette opération «est adossée au projet Al Boraq, ayant permis des gains considérables pour la collectivité en termes de connectivité, temps de parcours et fréquence, tout en réduisant les émissions en gaz à effet de serre».
L’ONCF rappelle en effet qu’il est «engagé pleinement» dans une politique socio-environnementale, inscrivant la mobilité durable au cœur de sa stratégie d’entreprise et de son modèle de développement. L’ONCF s’est notamment engagé à réduire ses émissions en gaz à effet de serre de 17% horizon 2030 (en comparaison au volume de ces émissions en 2015).
Cette politique s’est déjà matérialisée en faisant rouler depuis le 1er janvier 2022 la totalité de ses trains Al Boraq à l’énergie éolienne propre. L’Office opère ainsi sa transformation verte de «manière progressive», en faisant passer 25% de sa consommation énergétique globale à l’énergie verte, pour en atteindre 50% en 2023 avant de la porter à la totalité, à moyen terme.