L’Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (OMPIC) vient de lancer une étude sur les incidences économiques de la contrefaçon au Maroc afin d’évaluer les conséquences sur l’économie nationale, rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 6 juin.
Concrètement, une analyse approfondie sera réalisée sur les différentes facettes de la contrefaçon au Maroc: espace de consommation, espace de transit et zone de production (pays d’origine des produits de contrefaçon). A l’issue de cet examen minutieux, des recommandations et des orientations destinées aux acteurs concernés seront formulées.
Dans ses colonnes, le journal dévoile également les différents objectifs fixés à travers cette étude. Il est notamment question d’analyser l’utilisation des droits de propriété industrielle en tant qu’actifs immatériels au Maroc, de déterminer l’impact de la contrefaçon dans le pays ou encore de poser un diagnostic global de l’état des lieux relatif à la contrefaçon. Des «informations fiables et pertinentes qui contribueront à l’élaboration d’une politique nationale efficace en matière de lutte anti-contrefaçon», précise l’OMPIC.
Les secteurs les plus touchés seront identifiés et une répartition sectorielle des produits contrefaits réalisée. Une comparaison de la situation au Maroc par rapport à d’autres pays sera également établie.
Le journal explique que l’OMPIC braque ainsi ses projecteurs sur trois volets importants: le cadre juridique, les indicateurs d’utilisation d’outils de protection des droits de propriété industrielle, et les initiatives de lutte contre la contrefaçon (le programme Salamatouna, les initiatives publiques nationales, privées et professionnelles ainsi que les initiatives internationales dans le domaine).