LGV Kénitra-Marrakech: SGTM remporte un contrat de 2 milliards de dirhams

Le train à grande vitesse Al Boraq. (Photo d'illustration)

L’Office national des chemins de fer (ONCF) a porté son choix sur la Société générale des travaux du Maroc (SGTM) pour la réalisation du huitième et dernier lot des travaux de génie civil de la future ligne à grande vitesse (LGV) reliant Kénitra à Marrakech. Le montant du contrat décroché par l’opérateur marocain s’élève à 2 milliards de dirhams.

Le 12/12/2024 à 12h17

L’Office national des chemins de fer (ONCF) vient de dévoiler le nom de l’adjudicataire du marché relatif au huitième lot des travaux de génie civil du projet de ligne à grande vitesse Kénitra-Marrakech. Ce marché, qui correspond aux travaux d’exécution de terrassement et des ouvrages d’art au niveau de la vallée de Bouregreg, a été attribué à la Société générale des travaux du Maroc (SGTM).

D’un montant de 2 milliards de dirhams (MMDH), l’offre de l’opérateur marocain a été jugée «moins-disante» et «conforme», en dessous d’une estimation initiale fixée à 2,1 milliards de dirhams et inférieure à celle proposée par le groupement SNCE-CAPEP-SEPROB (2,49 MMDH). Le Chinois CCECC et le duo GPRT NGE Contracting-Guintoli ont quant à eux été écartés à l’issue de l’étude des offres techniques.

L’arrivée de SGTM porte à cinq le nombre des entreprises marocaines désignées à ce jour pour mener les travaux de génie civil de la future LGV. Quatre autres contrats avaient été remportés par TGCC (2,83 MMDH), Jet Contractors (2 MMDH), le groupe Mojazine (1,97 MMDH) et STAM (2,4 MMDH).

Cinq autres lots du projet ont été attribués à des entreprises chinoises: Gezhouba (2,32 MMDH), CRCC 20 (2,83 MMDH), China Railway No.04 Engineering (3,4 MMDH), Shandong Hi-Speed Engineering-Construction (4,5 MMDH) et Covec (1,3 MMDH). De son côté, la société GTR, filiale du français Colas, s’est vue attribuer un contrat de 2,2 MMDH.

Le projet de la LGV englobe la LGV Kénitra-Marrakech en site propre, les raccordements aux lignes existantes, l’aménagement des gares, la modernisation de la ligne classique Kénitra-Rabat-Casablanca-Marrakech, les installations terminales, les bases de maintenance et l’atelier de maintenance des rames.

Le tracé de la LGV en site propre devrait relier la base de maintenance de Kénitra au nord du tunnel de Rabat, puis entre Aïn Atiq et Zenata, et enfin au point d’embranchement de Zenata jusqu’à Marrakech, en passant par le nouveau hub de Nouaceur.

Par Ayoub Khattabi
Le 12/12/2024 à 12h17