Un deuxième géant chinois s’invite à la table du projet titanesque d’extension de la ligne grande vitesse au Maroc, dans sa partie Casablanca-Marrakech. Il s’agit Shandong Hi-Speed pour le deuxième lot de génie civil, entreprise retenue pour le deuxième lot.
Le contrat s’élève à près de 4 milliards de dirhams, lit-on. «Cette nouvelle étape dans le projet ferroviaire fait suite à l’attribution, il y a peu, d’un premier lot à une autre entreprise chinoise, China Railway Engineering Corporation (CREC 4)», précise le magazine, citant Ledesk.
Le premier contrat est doté, lui, d’une valeur totale de 3,4 milliards de dirhams. L’offre de CREC 4 était inférieure à d’autres présentées par des sociétés très réputées, comme celle du consortium GRPT SNCE/CAPEP/SEPROB (4 milliards de dirhams), GTR (4,2 milliards de dirhams), STAM (4,1 milliards de dirhams), China Railway 20 TH Bureau Group. (9 milliards de dirhams), GPRT NGE Contracting/Guintoli (4,2 milliards de dirhams), China Overseas Engineering Group (3,9 milliards de dirhams) et TGCC (4,2 milliards de dirhams).
Shandong Hi-Speed, elle, s’est imposée dans ce deuxième marché face à plusieurs autres groupes chinois, tels que China Overseas Engineering Group, China Railway 20th Group, China Gezhouba Group, ainsi qu’une entreprise marocaine, TGCC, qui avait proposé une offre supérieure de 700 millions de dirhams.
Le deuxième tronçon de cette extension, long d’environ soixante kilomètres, inclut des travaux de terrassement, la construction d’ouvrages d’art, la réhabilitation des communications et l’installation de clôtures. «Ce contrat vient renforcer la présence des entreprises chinoises dans la réalisation de l’infrastructure ferroviaire marocaine, bien que les entreprises chinoises aient été exclues d’autres marchés tels que celui des rames et des systèmes de signalisation», lit-on encore.
Shandong Hi-Speed est une entreprise détenue par l’État chinois, spécialisée dans les projets d’infrastructures de grande envergure, notamment ceux impliquant des trains à grande vitesse. Fondée en 1997, elle a généré un revenu net de 492 millions de dollars en 2023, ce qui en fait un acteur clé dans ce secteur.