Les priorités de la Banque mondiale pour booster le marché de l’emploi

Le siège de la Banque mondiale.

Le siège de la Banque mondiale. . DR

Revue de presseKiosque360. Pour dynamiser le marché de l’emploi au Maroc, la Banque mondiale donne une série de recommandations. Elle appelle notamment à promouvoir une plus grande formalisation du marché du travail. Explications.

Le 04/04/2021 à 18h19

La pandémie de Covid-19 et les mesures sanitaires qui en ont découlé ont mis un grand coup de frein à l’activité économique dans le monde entier, y compris au Maroc. Dans son nouveau rapport intitulé «Paysage de l’emploi au Maroc», la Banque mondiale s’intéresse aux principaux enjeux et défis du marché du travail dans le Royaume, rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 5 avril. Dans son document, l’institution financière met en avant quatre axes prioritaires pour accroître la création et la qualité des emplois, ainsi que pour élargir la participation au marché du travail. 

Pour la Banque mondiale, la priorité urgente est l’insertion des jeunes, notamment les NEET (Not in Employment, Education or Training) qui représentent environ 30% des 15-24 ans, ainsi que l’insertion des femmes, leur participation au marché du travail ne cessant de baisser et se situant en dessous de 30 %.

Autre recommandation évoquée: celle de l’accélération de la transformation structurelle, afin de créer des emplois plus nombreux et de meilleure qualité dans les secteurs à plus haute productivité. L’institution appelle également à promouvoir une plus grande formalisation de l’économie et à encourager les emplois formels à travers différents types de mesures telles que des réformes dans l’environnement des affaires ou une réduction du coût du travail, ajoute le journal.

Face à ce défi d’envergure, le Maroc devra agir à plusieurs niveaux, avec des politiques qui prennent en compte le contexte et les outils de différents secteurs, comme le souligne la Banque mondiale qui précise que les stratégies en faveur de l’emploi doivent également tenir compte des disparités régionales et des facteurs culturels et sociaux.

Par Fayçal Ismaili
Le 04/04/2021 à 18h19