Les plans d'épargne peinent à séduire

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Revue de presseKiosque360. Les montants placés dans les plans d’épargne défiscalisés ne dépassent pas, cinq après le lancement de ces derniers, 119 millions de DH. Malgré leurs avantages, ils peinent à séduire.

Le 09/06/2016 à 02h32

Les plans d’épargne lancés en 2011 n’ont définitivement pas la cote. Dans son édition du jour, L’Economiste révèle que les montants placés dans ces plans d’épargne (actions, logement et éducation) et défiscalisés auprès du réseau bancaire atteignent à peine 119 millions de DH à fin 2015. Le moins que l'on puisse dire est que les mesures censées relancer l’épargne ont fait un flop.

Si l’encours augmente de 3 millions de DH sur une année, cela est exclusivement dû aux versements dans le PEE qui se sont appréciés de 13 millions de DH pour atteindre 73 millions. 

Pour ce qui est du plan épargne logement (PEL), les versements n’ont pas dépassé les 43 millions de DH. En dépit de ses avantages (meilleure rémunération, effet de levier, taux d’intérêt préférentiel…), il trouve peu d’intérêt aux yeux des épargnants. Peut-être, comme le suggère L’Economiste, par méconnaissance du produit. Ce produit, qui «n'est pas forcément mis en avant dans les agences bancaires, ne répond pas à un besoin du marché».

Les plans épargne actions (PEA) sont certainement les produits qui ont le plus déçu. Les versements y sont peu significatifs (3 millions de DH seulement). Il faut reconnaître que le produit souffre du contexte boursier morose. Ceci dit, les transactions des personnes physiques marocaines sur le marché central de la Bourse se sont chiffrées à 2,3 milliards de DH en moyenne par an, depuis 2011. Une manne qui n’a pas pu profiter aux PEA.

En dépit du désamour manifeste envers ces plans d'épargne défiscalisés «aucun aménagement n'est envisagé pour rectifier le tir».

Par Rachid Al Arbi
Le 09/06/2016 à 02h32