Les paiements scripturaux gagnent du terrain sur le cash

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Revue de presseKiosque360. Même si les paiements scripturaux restent faibles, ils progressent d'année en année. Mais leur niveau représente à peine 7,6 transactions par habitant par an.

Le 21/10/2020 à 21h12

Les moyens de paiement scripturaux (chèque, carte, virement, prélèvement, lettre de change…) prennent plus en plus d’importance, nous apprend L'Economiste dans son édition du jour. Le journal rapporte que leur nombre global a atteint 272 millions opérations qui équivalent en valeur à 3.597 milliards de dirhams, en hausse de 4,8% en 2019. C'est l'équivalent de 7,6 transactions par an et par habitant. Ce qui "reste largement en dessous" de celles enregistrées par les pays les plus avancés, comme la Finlande, les Etats-Unis ou la France, où elles sont respectivement de 510, 425 et 310". Preuve que la "scripturalisation" des paiements est lente au Maroc, où elle reste dominée par les virements (42% des échanges en 2019).

La carte bancaire, qui concentre 28% des échanges, suit. Elle devance les prélèvements (14% des échanges en 2019) et le chèque (à peine 13% en 2019). "Cette baisse de l’utilisation des chèques s’explique par le nombre important d’incidents de paiements qu’il génère. Elle va aussi de pair avec la politique et les orientations stratégiques de l’institut d’émission visant à développer les moyens de paiement électroniques", justifie le quotidien qui relève que la part des chèques en termes de montants échangés s’élève à 35%, juste derrière les virements qui représentent 50% des montants échangés. Par ailleurs, L'Economiste exprime son inquiétude par rapport au nombre de rejets de LCN. 

Par Rachid Al Arbi
Le 21/10/2020 à 21h12