Sous les directives du roi Mohammed VI, le Maroc ambitionne de devenir exportateur de vaccins et de sérums. Dans un entretien avec Le360, Khalid Aït Taleb, ministre de la Santé et de la Protection sociale, a indiqué que le Conseil de gouvernement a adopté, le jeudi 12 septembre, un décret définissant les conditions et modalités de délivrance du certificat de libération officielle des lots de vaccins et de sérums.
Ce cadre législatif est essentiel pour que le Maroc puisse exporter les produits fabriqués dans l’usine de Benslimane, explique le ministre, assurant qu’il est «indispensable et impératif» que la législation marocaine s’enrichisse de textes conformes à la réglementation nationale et internationale.
Concrètement, ce décret permet désormais au Maroc d’exporter ses vaccins et sérums vers les pays africains, à condition que ces produits bénéficient d’une certification garantissant leur qualité et leur efficacité, détaille Khalid Aït Taleb, qui n’a pas caché sa satisfaction de voir ce grand projet royal en train de se finaliser, rappelant que le Royaume avait déjà relevé avec succès les défis posés par la pandémie de Covid-19.
Le texte a pour objectif de définir les critères d’octroi du certificat de libération officielle des vaccins et sérums à usage humain, qu’ils soient destinés au marché national ou international. Il précise également la procédure de dépôt des dossiers de demande et les documents à fournir.
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Par ailleurs, le ministre a évoqué l’annonce faite le 12 septembre 2024 par son département concernant le premier cas confirmé de variole du singe (mpox) au Maroc. Il a tenu à rassurer la population, affirmant que des dispositifs de suivi et de contrôle sont en place, et qu’«il n’y a pas lieu de s’inquiéter à ce sujet». Selon lui, la situation est «presque normale».
Khalid Aït Taleb a enfin confirmé que la Conférence africaine de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), initialement prévue pour novembre 2024 au Maroc, a été reportée à la demande de l’organisation, afin de permettre à des pays du continent africain de mieux faire face à la situation sanitaire actuelle.