Malgré cette hausse, le rythme de progression de l’endettement s’est inscrit dans une trajectoire descendante avec une baisse de plus de moitié entre 2017 et 2018 comparée à une progression annuelle moyenne de 9,1% entre 2010 et 2017.
Rapporté au PIB, l’encours de la dette du Trésor s’est établi à 65,3% à fin 2018 contre 65,1% à fin 2017. Ce ratio a atteint 51,9% au titre de la dette intérieure et 13,4% au titre de la dette extérieure.
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Il importe de noter que la décélération du rythme de progression du taux d’endettement du Trésor s’est confirmée pour la troisième année consécutive. Cette maîtrise progressive de l’évolution du taux d’endettement s’explique principalement par la mise en place de différentes réformes par le gouvernement depuis 2013 (caisse de compensation, loi organique des finances, retraite, réforme fiscale,…). Elles se sont traduites par une amélioration des indicateurs macroéconomiques ainsi que des conditions de financement du Trésor, est-il précisé.
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À fin 2018, la structure par devises du portefeuille de la dette du Trésor affiche une prédominance de la dette libellée en dirham qui s’est établie à près de 79% contre près de 78% en 2017.
La composition par devises de la dette extérieure du Trésor, dans le sillage du changement des pondérations du panier de cotation du dirham en avril 2015, s’est traduit par le renforcement de la part du dollar US. Sa pondération est passée de 20% à 40%. La part de la dette contractée en dollar US et devises liées a augmenté pour s’établir à 29% à fin 2018 contre 28,4% en 2017 et 14,5% en 2014. Enfin, celle en euro a baissé pour s’établir à 63,2% à fin 2018 contre 65,6% en 2017 et 78,8% en 2014.