L’ambition de permettre à des sociétés de bourse et émetteurs de solliciter différents marchés africains et de lever des fonds simultanément à l’échelle continentale, de Casablanca à Maurice, et du Caire à Lagos, en passant par Abidjan, Nairobi, Johannesburg ou le Botswana, est en passe de devenir une réalité.
Dans son édition du jour, Les Inspirations ECO annonce que «les premières transactions de ce type pourront se faire dans 5 à 6 mois». Mais pour l'heure, il affirme que sur les 25 bourses africaines regroupées au sein de l’African Securities Exchanges association (ASEA), il est plus que probable qu'un premier peloton de sept places ouvrent la marche. Il s’agit selon lui de la Bourse de Casablanca, d'Égypte, de Johannesburg, de Nairobi, de Maurice, la place financière de Lagos au Nigéria et la Bourse régionale des valeurs mobilières de la zone UEMOA (BRVM). Le journal soutient que deux autres font le pas pour les rejoindre (Botswana et Kenya).
A travers cette connexion, l’objectif est de «mutualiser les efforts et d’accélérer le développement». Dans ce cadre, le quotidien rappelle la signature d’un accord avec Direct FN pour la mise en place d’une plateforme de cotation transfrontalière, dans le cadre du projet d’interconnexion des bourses africaines (AELP).
Le projet d’interconnexion des bourses africaines (AELP) qui est en développement depuis quelques années devrait, selon lui, permettre, dans sa première phase, à un courtier en bourse d’effectuer des transactions, au profit de clients établis dans l’un des pays impliqués dans le projet, vers une plateforme boursière paire, via un autre courtier partenaire qui va lui assurer un accès sponsorisé. Concrètement, «un investisseur basé à Abidjan pourra avoir accès au carnet d'ordres de la Bourse de Casablanca et vice versa, via l’interface dénommée AELP Link, ou encore accéder au carnet d’ordres de Maurice, de Nairobi ou de Johannesburg».