Lentilles, fèves, haricots et pois chiches sont disponibles en abondance sur les étals du marché de gros des céréales et légumineuses de Casablanca. En revanche, les prix, qui affichent une hausse significative, font hésiter les consommateurs, inquiets face à une inflation qui reprend de plus belle.
Expliquant les raisons derrière cette flambée, Aziz Watiq, commerçant et responsable de ce marché, cite pêle-mêle les retombées de la pandémie de la Covid-19, le recul de la pluviométrie, l’inflation, le coût du transport ou encore la guerre en Ukraine. Un ensemble d’éléments qui, d’après lui, «perturbent considérablement l’équilibre du marché».
Selon ce professionnel, la production nationale a été sévèrement impactée par la sécheresse, entraînant une nette augmentation des prix de vente. «Bien que les importations aient compensé en partie le déficit de production, l’inflation et les coûts de transport ont continué d’exercer une pression à la hausse sur les prix», fait-il observer.
Lire aussi : Légumineuses: de nouvelles restrictions sur les exportations, aux répercussions «redoutables»
Et d’illustrer son propos en détaillant les prix, qui atteignent des sommets. «Sur le marché, le prix des pois chiches oscille entre 15 et 25 dirhams le kilogramme. Les lentilles, importées du Canada, pointent à 14,5 dirhams le kilogramme, alors que le prix des haricots varie entre 18 et 18,5 dirhams. Les fèves, quant à elles, sont à 15 dirhams le kilogramme», énumère notre interlocuteur.
Des prix que les consommateurs ont de plus en plus de mal à suivre, convient Aziz Watiq. Surtout pour des produits largement consommés durant la saison hivernale, et qui deviennent pratiquement inaccessibles au plus grand nombre. Chassez l’inflation, elle revient au galop…