La reprise pointe le bout de son nez. C'est du moins ce que l'on retiendra de la dernière note de conjoncture du Haut-commissariat au plan (HCP) qui fait état d'une "amélioration de la croissance économique nationale". Au total, le Produit Intérieur Brut (PIB), "a affiché un accroissement de 5,1% en volume au titre du troisième trimestre de l'année, contre 2,7% au cours de la même période de l’année précédente. En terme nominal, la hausse a été de 6,9%, ce qui dégage une augmentation du prix implicite du PIB de 1,8% en glissement annuel.
Une croissance qui, explique le HCP, est "soutenue particulièrement par l'important rebondissement de l'activité agricole". "Cette amélioration de l’activité conjuguée à l’accroissement notable des revenus nets en provenance du reste du monde s’est traduite par une augmentation du revenu national brut disponible et un allégement du besoin de financement de l’économie", ajoute le HCP.
Résultat, une augmentation de 22,8% de la valeur ajoutée agricole en volume au titre du troisième trimestre de l'année, contre une baisse de 9,5% lors de la même période en 2012. C'est au niveau de l'activité non-agricole que la croissance évolue au ralenti, précise le HCP qui parle d'une évolution de 2,5% contre 4,5% un an plus tôt. En cause, un recul de l'activité secondaire estimé à 0,6%. En 2012, le secteur observait pourtant une progression de 1,3%.
Malgré un ralentissement de l'activité des différents secteurs tertiaires, la note du HCP révèle une hausse globale de 4,2%. Une évolution modérée dans la mesure où, lors du premier trimestre de l'année 2012, la valeur du secteur avait grimpé de 5,9%. A lire les chiffres du rapport du HCP, l'économie nationale semble plutôt bien s'en sortir dans une conjoncture internationale assez morose. Cette note conforte ainsi les déclarations du ministre des Affaires générales, Najib Boulif qui, pas plus tard qu'aujourd'hui, affirmait que "tous les indicateurs économiques s’améliorent en dépit des difficultés dues à la conjoncture économique internationale".