Reçu au Parlement, les mardi 9 et mercredi 17 juillet, le président du directoire du Groupe Crédit Agricole du Maroc, Tariq Sijilmassi a passé son oral devant les membres de la commission de contrôle des Finances publiques.
Convaincus du rôle que joue l’institution en matière d’accompagnement des agriculteurs et de développement du monde rural, les élus ont mis l’accent sur la nécessité d’un renforcement de l’assise capitalistique de la banque, et d’une adaptation des règles prudentielles pour lui permettre de remplir sa mission de service public.
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Tariq Sijilmassi, en présence de Aziz Akhannouch, ministre de l'Agriculture, s’est longuement arrêté sur les principaux évènements ayant marqué la vie du GCAM depuis sa création, il y a de cela 58 ans.
Ci-après, l’évolution des principaux indicateurs d’activité de la banque au cours des quinze dernières années:
- les dépôts de la clientèle ont progressé de 14,5 milliards de dirhams en 2003 à 82 milliards de dirhams en 2008.
- Les crédits ont atteint 80 milliards de dirhams en 2018, contre 22 milliards de dirhams en 2003.
- Le Produit net bancaire culmine à 4 milliards de dirhams contre 800 millions de dirhams en 2003.
- Le taux de sinistralité (créances en souffrance) s’est nettement amélioré, passant de 40% en 2003 à 8% en 2018.
- Les capitaux propres de la banque s’élèvent à 10,5 milliards de dirhams en 2018.
- Le coefficient de solvabilité s’est amélioré sensiblement, passant de 8% en 2007 à 13,6% en 2018.
- L’effectif des comptes ouverts auprès du réseau du GCAM s’élève à 2,44 millions à fin 2018 (dont 55% dans le milieu rural), contre 1,23 million en 2014.
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- Le GCAM accompagne le Plan Maroc Vert en finançant les projets d’investissements au titre des piliers I et II dudit Plan (58 milliards de dirhams pour la période 2009-2018).
- Le GCAM joue un rôle majeur dans l’inclusion financière en milieu rural (1,37 millions de personnes bancarisées en milieu rural en 2018, dont 903 mille agriculteurs).
- Dans le cadre de sa mission de service public, le GCAM, le volume supporté par la banque en vue d’annuler les dettes des petits agriculteurs entre 2000 et 2003 s’élève à 5 milliards de dirhams (l’équivalent de 60% du coût global, le reste a été supporté par l’Etat à travers l’augmentation du capital de la banque).
- En 2005, sur instructions du roi, le GCAM a procédé à l’annulation des dettes de près de 100.000 petits agriculteurs, pour un coût de 3 milliards de dirhams, dont deux milliards supportés par la banque.