Dans les échanges électroniques en Asie, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mars prenait 50 cents à 30,14 dollars, vers 03H35 GMT.
Le baril de Brent de la mer du Nord, la référence européenne du brut, pour livraison en avril, prenait quant à lui 43 cents à 33,44 dollars.
Le pétrole avait repris des couleurs la semaine dernière après l'annonce par l'Arabie saoudite et la Russie, les deux premiers producteurs de brut au monde, qu'ils étaient prêts à geler leur production à ses niveaux de janvier si les autres grands producteurs faisaient de même.
Mais les cours étaient nettement repartis à la baisse vendredi, le marché étant repris par ses doutes face à la surabondance de l'offre d'or noir.
Le niveau élevé de l'offre, que ce soit aux Etats-Unis, dans l'Opep ou en Russie, a largement contribué à faire chuter les cours de deux tiers de leur valeur depuis la mi-2014 pour leur faire récemment atteindre leur plus bas niveau depuis 2003.
L'annonce d'une nouvelle hausse des stocks américains de brut n'avait fait qu'ajouter aux inquiétudes.
Les cours vont rester sous pression, a prédit Sanjeev Gupta, analyste chez EY. "Il y a peu d'éléments laissant croire à un soulagement sur le front de l'offre".
Les investisseurs vont à présent se tourner "vers les perspectives pour la demande de brut dans les secteurs manufacturiers et des services aux Etats-Unis et en Europe", a-t-il ajouté.
Vendredi à la clôture, le WTI a cédé 1,13 dollar à 29,64 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), finissant à peu de chose près la semaine là où il l'avait commencée.
A Londres, le Brent a reculé de 1,27 dollar à 33,01 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) enregistrant une légère baisse hebdomadaire.