L’engagement résolu du Maroc en faveur de l’efficacité énergétique ne fait plus aucun doute. Alors que le monde entier s’efforce de réduire son empreinte carbone, le Maroc se profile en pionnier, ouvrant la voie à une transformation écologique radicale, indique l’hebdomadaire La Vie Eco.
Le pays, conscient des défis environnementaux et des impératifs économiques, a entrepris des initiatives ambitieuses pour optimiser l’utilisation de l’énergie. Le Plan national de l’efficacité énergétique 2020-2030 incarne cette vision novatrice. Au cœur de cette stratégie, des investissements massifs dans les énergies renouvelables et des mesures d’efficacité énergétique transformatrices.
«énergies renouvelables», lit-on.
En matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, le Royaume s’était engagé à réduire ses émissions, d’ici 2030, de 42%, dont l’objectif inconditionnel était de 17%. Sur ce plan, le pays a progressé d’un rang dans l’indice de performance climatique, recueillant ainsi la 4e place selon le rapport de l’indice de performance climatique de 2023, élaboré par les ONG Germanwatch, le Réseau international d’action pour le climat et l’institut allemand New Climate Institute.
«Le Maroc se retrouve derrière le Chili (3e), la Suède (2e) et le Danemark (1er). Dans le domaine de l’agriculture, d’importants programmes ont été lancés afin de moderniser le secteur, augmenter le PIB agricole et améliorer les revenus des agriculteurs, tels que la plantation, la promotion de l’agriculture biologique et une gestion efficace des ressources naturelles, contribuant ainsi à renforcer la résilience face au changement climatique», souligne La Vie Eco.
Le secteur des transports est également une priorité, avec des objectifs visant à réduire la consommation d’énergie et à mettre en place des moyens de transport public urbain alimentés par des énergies renouvelables.
Parallèlement, l’offre Maroc en matière d’hydrogène vert sera activée dès l’année prochaine. Concrète et incitative, elle couvre l’ensemble de la chaîne de valeur de la filière et devrait également inclure, outre le cadre réglementaire et institutionnel, un plan directeur pour l’infrastructure nécessaire afin d’attirer de potentiels investisseurs dans le domaine.
«La province de Tan-Tan abritera sans aucun doute le premier projet en la matière, à savoir le développement d’une centrale hybride combinant l’éolien et le solaire pour l’alimentation d’une usine de production d’hydrogène vert d’une capacité de 100 MW», ajoute l’hebdomadaire.
Enfin, l’efficacité énergétique ne se limite pas seulement à la production d’énergie propre, mais s’étend également à une utilisation plus rationnelle et intelligente de cette énergie. Des programmes de sensibilisation visant à encourager les citoyens, les entreprises et les industries à adopter des pratiques écoresponsables se multiplient afin de garantir l’adhésion à grande échelle à ces pratiques durables.
L’intégration de technologies intelligentes dans les infrastructures urbaines, telles que l’éclairage public à faible consommation, témoigne de l’engagement du Maroc à réduire sa demande énergétique.