Ce sont des indicateurs positifs qu’a énoncés le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, qui intervenait lundi 22 novembre, lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants, au sujet des Accords de libre-échange. Il a ainsi mis en avant un net redressement des investissements directs étrangers au niveau national avec un flux qui est passé de 97 milliards de dirhams sur la période 1991-2000 à 350 milliards de dirhams réalisés sur le cap 2011-2020, rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 24 novembre.
L’accroissement des exportations a aussi été évoqué avec des expéditions de 16%/an avec les Etats-Unis, une progression de 12%/an vers les Emirats Arabes Unis, de 30% vers la Turquie et de 6% vers l’Union européenne. Le journal précise que, dans le cadre de l’accord d’Agadir, les exportations marocaines affichent une amélioration annuelle de 16% et de 13% dans le cadre des accords conclus pour faciliter et développer les échanges commerciaux entre les Etats membres de la Ligue des Etats arabes.
A l’occasion de son intervention, le ministre a également abordé un autre dossier, celui du foncier industriel. Ce dernier est pour lui synonyme d’opportunité, d’investissement et d’emploi. Un vecteur de relance qui rencontre toutefois encore des difficultés en termes de gestion du foncier industriel, notamment au niveau de la spéculation sur les prix et de la rareté des terrains réservés aux investisseurs dans le secteur. Néanmoins, dans le cadre du Plan d’accélération industrielle, des mesures ont été engagées, à l'exemple d'une offre de foncier industriel équipé ou en cours d’aménagement et du renforcement des équipements de nombreuses infrastructures de plusieurs zones industrielles.