L’Allemagne s'intéresse à la main d’œuvre marocaine

Le ministre de l'Inclusion économique, de la petite entreprise, de l'emploi et des compétences,Younes Sekkouri et l'ambassadeur d'Allemagne, Robert Dölger, lors de leur rencontre, jeudi 19 janvier 2023 à Rabat. 

Le ministre de l'Inclusion économique, de la petite entreprise, de l'emploi et des compétences,Younes Sekkouri et l'ambassadeur d'Allemagne, Robert Dölger, lors de leur rencontre, jeudi 19 janvier 2023 à Rabat.  . DR

Revue de presseKiosque360. Une rencontre a eu lieu avec l’ambassadeur allemand pour discuter de la mobilité professionnelle des Marocains. Et des projets concrets ont d’ores et déjà été actés. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Les Inspirations Eco.

Le 19/01/2023 à 21h02

La coopération entre le Maroc et l’Allemagne s’élargit aux ressources humaines et à la mobilité des talents. Et la mobilité professionnelle de la main-d’œuvre semble être une priorité. Le gouvernement allemand s’engage dans ce cadre à faciliter la reconnaissance des diplômes de la formation initiale et continue. «C’est ce qui se dégage de la rencontre entre le ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, Youness Sekkouri, et l’ambassadeur d’Allemagne, Robert Dölger», indique le quotidien Les Inspirations Eco dans son édition du vendredi 20 janvier.

Les deux parties se sont engagées à développer des canaux structurés pour explorer les opportunités de la mobilité professionnelle des Marocains vers l’Allemagne dans le but de répondre aux besoins du marché tout en respectant l’approche genre.

«Parmi les sujets abordés figure la formation, qui demeure un levier pour une meilleure intégration dans le marché de l’emploi, même au niveau national. Les deux parties ont également évoqué les dispositifs d’accompagnement des candidats potentiels, dont la mise en place d’un programme de renforcement de capacités en matière de langue et de culture», lit-on.

Cette rencontre a également été l’occasion d’aborder l’accompagnement de la GIZ dans différents projets. Lesquels concernent le secteur de la formation professionnelle, la formation en milieu de travail et l’entrepreneuriat. Pour en discuter davantage, les deux parties se sont donné rendez-vous lors d’une autre visite le 21 mai prochain. Une date qui coïncide avec la signature de la première convention, en 1963, sur la main-d’œuvre. Une commémoration qui aboutira sur de nouveaux partenariats.

L’Allemagne souffe d'une pénurie en matière de main-d’œuvre qualifiée dans plusieurs filières et régions. Et les métiers les plus touchés sont les métiers scientifiques et techniques ainsi que ceux de la santé. D’où l’adoption d’une nouvelle politique de migration, laquelle permet d’assouplir les procédures administratives pour la demande de visa. 

Par Nabil Ouzzane
Le 19/01/2023 à 21h02