Le 15 juillet dernier marquait le coup d’envoi de la saison de pêche du poulpe dans un climat réglementaire strict, alliant impératifs commerciaux et exigences de durabilité. Un mois plus tard, les chiffres parlent d’eux-mêmes: 796 tonnes de poulpes ont déjà été débarquées à Laâyoune, selon Zakaria Moujih, ingénieur chargé de la commercialisation au marché aux poissons.
«Les prix se sont maintenus à un niveau encourageant, avec une moyenne de 100 dirhams le kilo et un plafond de 137 dirhams», précise-t-il, insistant sur l’importance de la digitalisation désormais généralisée à toutes les transactions.
Cette transition permet aux acheteurs et aux mareyeurs d’accéder instantanément aux listes de ventes, via smartphone ou écran partagé, rendant les enchères plus transparentes et fluides.
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«La digitalisation a apporté une vraie sérénité au marché. Chacun a accès aux mêmes informations en temps réel, ce qui crée une concurrence saine et met fin aux tensions qui accompagnaient parfois les ventes», souligne Hamza Toumi, vice-président de l’Association de la nouvelle génération des grossistes de poissons à Laâyoune.
Une organisation qui favorise également la préservation des ressources halieutiques et encourage une meilleure gestion des stocks. Les mareyeurs comme les pêcheurs saluent une expérience «moderne et équitable» qui s’inscrit dans une logique de durabilité et de développement local.








