2016 promet d’être une année record pour la production du sucre granulé dans l’Oriental. Dans son édition du mercredi 29 juin, L’Economiste nous apprend que la récolte devrait augmenter de 15%. La saison passée, elle avait atteint 50.000 tonnes (18 % de plus qu’en 2014). Même constat pour la culture de la betterave qui devrait «dépasser la barre des 380.000 tonnes cultivées en 2015». Selon le journal, «ces résultats sont le fruit d’une approche innovante qui allie mécanisation totale de la chaîne de production au respect des exigences écologiques».
De plus, la betterave est commercialisée sur la base du taux de richesse en constituants naturels. Cela constitue un atout compétitif dont disposent les plaines de Triffa, Zebra, Bouareg et Garet, riches en éléments nutritifs favorables à la culture betteravière. La filière regroupe, selon Hamid Chebabi, directeur régional de l'Onca à Oujda, plus de 1.500 agriculteurs tous engagés dans la nouvelle approche du ministère de l’Agriculture pour moderniser cette culture et accompagner l’unité de production de la région».
Pour ce qui est de la collecte, celle-ci se fait à travers Sucrafor, filiale de Cosumar. La mécanisation de la récolte de la betterave offre un apport important de matières organiques au sol. Sur un hectare planté, plus de 30 tonnes de feuilles sont réintégrées dans le terrain, souligne le journal.Face à cela, le taux d’émission du gaz CO2 liée au transport est réduit de 4.000 tonnes/an avec une économie de 150.000 litres de gasoil par an via le recours à des camions semi-remorques (44 tonnes) et des camions-caissons de grande capacité (28 tonnes). Ainsi, l’utilisation de ce type de camions a permis de réduire de 30% le nombre de trajets nécessaires au transport des betteraves. Un choix qui contribue à la conservation de la qualité de la betterave et à la régularisation des livraisons, avec de meilleurs rendements et performances. L’opération d’arrachage et de livraison, qui durait une trentaine d’heures, est passée à moins de 6 heures.