Présentant ce projet de loi-cadre, Mohcine Jazouli, ministre délégué chargé de l'Investissement, de la Convergence et de l'Evaluation des Politiques Publiques, a souligné que l'adoption d'un cadre légal transparent, attractif, compétitif et clair en matière des investissements constituait une urgence, afin de tirer au plus vite profit des opportunités offertes.
Ce cadre légal, a-t-il expliqué, permettra de réformer la politique de l'Etat dans le domaine de l'investissement, afin de l'adapter aux transformations institutionnelles, économiques, sociales, environnementales et technologiques.
Le ministre a également fait remarquer que ce projet de loi-cadre constituait une étape fondamentale dans les ambitieuses réformes nationales, menées sous la conduite éclairée du roi Mohammed VI, dans l'objectif de hisser le Maroc au rang des pays leaders aux niveaux régional et international, via la valorisation des potentialités du Royaume et le renforcement de la confiance des investisseurs.
Selon le ministre, la nouvelle Charte de l'investissement s'articule autour de trois axes. Le premier porte sur des systèmes de soutien «sans précédent au Maroc», lesquels comprennent tous les investissements, quelle que soit l'importance de leur montant, mais aussi l'ensemble des investisseurs, Marocains et étrangers, ainsi que toutes les régions du Royaume, afin d'assurer une croissance inclusive, verte, durable et orientée vers des métiers d'avenir.
Le deuxième axe concerne les mesures à même de permettre une amélioration de l'environnement des affaires, afin de faciliter le circuit de l'investisseur, de simplifier l'action d'investir et de consacrer une atmosphère de confiance pour libérer les énergies, a précisé Mohcine Jazouli, qui a ajouté que le troisième axe porte quant à lui sur le renforcement d'une gouvernance unifiée et décentralisée, qui garantira la convergence et l'efficacité des mesures qui seront prises pour développer et promouvoir les investissements.
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Le ministre a également fait savoir que pour la première fois, les régions détiendront un pouvoir décisionnel, en ce qui concerne l'appui de l'Etat aux investissements.
Parallèlement, Mohcine Jazouli a estimé que le succès de la réforme de la politique de l'Etat dans le domaine de l'investissement nécessitait un fort engagement de l'ensemble des intervenants, et à leur tête ceux des secteurs privé et bancaire, qui œuvreront aux côtés de l'exécutif pour mobiliser des investissements privés de 550 milliards de dirhams, pour créer 500.000 emplois entre 2022 et 2026.
Selon le ministre, cette phase nécessitera de l'harmonie et une convergence pour confirmer la position du Maroc en tant que destination préférée des investissements, et conforter la place du Royaume en tant que puissance économique émergente sur les plans régional et continental.
La nouvelle charte de l'investissement contribuera à ouvrir de nouvelles perspectives prometteuses à l'économie nationale, pour réaliser une croissance intégrée et durable, a fait valoir Mohcine Jazouli, qui a jugé que cette réforme était un chantier historique, intervenant au moment de l'initiation d'une nouvelle ère de développement marquée par l'instauration des bases de ce chantier royal, qui vise à bâtir un Etat social.