Immobilier professionnel: baisse des transactions à Casablanca

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Revue de presseKiosque360. L’immobilier professionnel montre des signes de saturation. La surface totale des bureaux avoisine les 1,88 million de m². L’introduction des OPCI devrait dynamiser le marché.

Le 12/03/2020 à 22h16

L’année 2019 aura été difficile pour l’immobilier professionnel à Casablanca. Dans son édition du jour, L’Economiste nous apprend que l'activité est restée faible au cours du second semestre de 2019, avec un recul des transactions toutes catégories confondues. Pire, le journal avance que seules quelques livraisons ont été enregistrées sur le marché.

Ceci dit, le quotidien assure que d’autres achèvements sont attendus à court et à moyen terme. «Le nombre croissant de grands projets qualitatifs démontre une certaine maturité du marché de bureaux», écrit-il. D’ailleurs, le secteur du retail commence à saturer dans le centre-ville. De quoi pousser des enseignes à se développer en périphérie.

L’hôtellerie qui enregistre une faible performance poursuit son expansion avec le développement de nouvelles unités hôtelières. «Les prix et les loyers risquent de subir une pression à la baisse durant les 12 à 24 prochains mois, à mesure que l'offre augmente dans toutes les classes d'actifs», prédit L’Economiste qui pense que l'introduction des OPCI stimulerait l'activité du marché des capitaux et contribuerait à la reprise du marché.

En tout, il considère les perspectives positives pour les années à venir, «avec une activité d'investissement soutenue et une croissance de l'activité des entreprises qui stimulera la demande dans le secteur des bureaux». A ce titre, «la nouvelle offre de bureaux de qualité devrait accroître la concurrence entre les propriétaires afin de conserver leurs locataires». Aujourd’hui, les développeurs repensent leurs concepts commerciaux, mettant davantage l'accent sur l'enrichissement de l'expérience client avec plus d'espaces alloués à la restauration et au divertissement.

Les loyers industriels moyens sont restés stables en 2019. Ils devraient diminuer au cours des prochaines années puisque les grands projets proposent des tarifs très compétitifs.

Par Rachid Al Arbi
Le 12/03/2020 à 22h16