L’arrêté des comptes nationaux du deuxième trimestre 2022 fait ressortir un net ralentissement de la croissance de l’économie nationale, se situant à 2% au lieu de 14,2% durant le même trimestre de l’année précédente, souligne le HCP dans sa dernière note d’information.
Dans ces conditions, la valeur ajoutée du secteur primaire en volume s’est contractée de 16% au deuxième trimestre 2022, après avoir enregistré une hausse de 18,3% le même trimestre de l’année précédente. Une situation qui s’explique par la baisse de la valeur ajoutée de l’agriculture, de l'ordre de 15,5%, au lieu d’une hausse de 17,5%, et de celle de la pêche de 23,4%, au lieu d’une hausse de 36,9%.
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De son côté, la valeur ajoutée du secteur secondaire, en volume, a connu un ralentissement de son taux d’accroissement, passant de 17,3% au cours du même trimestre de l’année précédente, à 1,5%.
Une situation qui résulte du ralentissement du rythme d’accroissement des valeurs ajoutées des industries manufacturières à 2,3%, au lieu de 20,2%, en ce qui concerne l'« Electricité, gaz, eau, assainissement et déchets », qui s'établit à 2%, au lieu de 14,6%, des «BTP» à 1,7%, au lieu d’une hausse de 16,9%, et de la baisse de celle de l’«industrie d’extraction » de 7,8%, au lieu de 0,6%.
La valeur ajoutée du secteur tertiaire a, par ailleurs, enregistré un ralentissement de son taux d’accroissement, qui est passé de 11,2% au cours du même trimestre de l’année précédente, à 6,1%.
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Au total, la valeur ajoutée des activités non agricoles a connu ainsi un net ralentissement, s'établissant à 4,2% au cours du deuxième trimestre de 2022, au lieu de 13,3% au même trimestre de l’année précédente.
Dans ces conditions, et tenant compte de la hausse de 5,3% des impôts sur les produits nets des subventions, le Produit Intérieur Brut (PIB) en volume s’est accru de 2% durant le deuxième trimestre 2022, au lieu de 14,2% l’année précédente.