Guerre en Ukraine: le nouveau plan d’aide des banques pour en contrer les impacts est enclenché

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Revue de presseKiosque360. Les aides aux entreprises pour faire face au choc lié à la guerre en Ukraine et aux difficultés d’approvisionnement qui ont été promises sont désormais disponibles dans les réseaux bancaires. Cet article est une revue de presse du journal Les Inspirations Eco.

Le 21/03/2022 à 22h52

La tenue, aujourd’hui, de la première réunion de l'année de Bank Al-Maghrib concentre l'attention. En effet, Les Inspirations ECO rapporte, dans son édition du 22 mars, que depuis la dernière réunion de décembre entre le ministère des finances, Bank Al-Maghrib, la CGEM, le GPBM et Tamwilom, le contexte a significativement évolué. Il donne l'exemple du «litre de gasoil, qui a augmenté pratiquement de 2 dirhams, à près de 12 dirhams, alors que celui de l’essence dépasse 14 dirhams».

Inutile de rappeler que «la flambée des cours des matières premières et les difficultés d’approvisionnement ont des répercussions lourdes sur l’économie et bouleversent le quotidien des ménages et des entreprises. Face à cela, le journal atteste que le gouvernement renouvelle son soutien aux entreprises puisque depuis, hier «lundi, le dispositif d’aide approuvé le 10 mars dernier est opérationnel dans les réseaux bancaires».

Concrètement, cela se traduit par le relèvement du plafond d’engagement de garantie de Tamwilcom de 10 millions dirhams par opération et 20 millions dirhams sur une même entreprise (Damane Atassyir et Damane Istitmar) à respectivement 15 millions et 30 millions de dirhams, pour permettre aux entreprises de couvrir des financements jusqu’à 50 millions de dirhams contre 33 millions auparavant.

Plus encore de nouvelles opérations de rééchelonnement de dette, jusqu’à 3 ans dont un différé pouvant atteindre 1 an pour atténuer la pression sur la trésorerie, sont prévues.

Et ce n'est pas tout, le quotidien parle aussi de rallonge des conditions tarifaires. «Un surcoût de 0,25% l’an pour une rallonge d’une année et 0,5% entre 2 ans et 3 ans est fixé», explique-t-il. Cela concerne le rééchelonnement des crédits Oxygène et Relance et vise à éviter un effet d’aubaine pour ceux qui n’en n’ont pas strictement besoin.

En contrepartie de ces aides, les entreprises s’engagent à ne pas distribuer de dividendes ni à rémunérer ou rembourser les comptes courants d’associés pendant la période de différé des crédits rééchelonnés.

Par Rachid Al Arbi
Le 21/03/2022 à 22h52