«Il fonctionne», a déclaré un porte-parole de la société Nord Stream à l'AFP, sans toutefois préciser la quantité de gaz en cours d'acheminement. Les données réelles seront connues plus tard dans la journée.
Le gouvernement allemand craignait que ce pipeline ne soit pas rouvert par Moscou après ces travaux débutés le 11 juillet.
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Selon des données transmises par Gazprom à Gascade, l'opérateur allemand du réseau, la pipeline devrait livrer 530 GWh durant la journée.
C'est seulement «30%» de ses capacités, a fait remarquer sur Twitter jeudi le président de l'Agence allemande des réseaux, Klaus Müller.
Ce serait en outre dix points de moins qu'avant les travaux. Arguant de l'absence d'une turbine en maintenance au Canada, Gazprom a déjà réduit à 40% des capacités les livraisons via Nord Stream depuis mi-juin.
Le géant gazier russe Gazprom avait assuré qu'il ne pouvait pas garantir la reprise des livraisons via ce gazoduc en maintenance jusqu'à jeudi matin.
Le groupe invoquait l'absence de cette turbine, nécessaire selon l'entreprise pour faire fonctionner une station de compression. Un «prétexte», selon Berlin, qui dénonce des décisions «politiques».
L'Allemagne était donc suspendue à la décision de Moscou concernant le redémarrage du pipeline, après ces travaux de maintenance prévus de longue date.
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Le président russe Vladimir Poutine a quant à lui soufflé le chaud et le froid sur les perspectives pour Nord Stream dans les prochaines semaines.
Il a laissé entendre que le gazoduc pouvait redémarrer ce jeudi matin, mais que si la Russie ne recevait pas la turbine manquante, il fonctionnerait à 20% de sa capacité dès la semaine prochaine. Car, selon le président russe, une seconde turbine doit à son tour faire l'objet d'une maintenance fin juillet.