A travers la concrétisation du PLF 2023, la croissance économique devrait se situer à 4,5% en 2023, et ce, tout en se basant sur un ensemble d’hypothèses portant sur l’environnement national et sur des éléments d’incertitude qui pèsent sur l’évolution de la conjoncture internationale, précise le rapport.
Ces hypothèses fixent, notamment, la production céréalière à 75 millions de quintaux, le cours du gaz butane à 700 dollars la tonne, le taux de change dollar/dirham à 9,8, et une demande étrangère adressée au Maroc (hors produits de phosphates et dérivés) à 4,5%, fait savoir le rapport.
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Le gouvernement a dû patienter quelques semaines avant de se prononcer sur les hypothèses du PLF 2023 qui, habituellement, accompagnaient la lettre de cadrage du chef de gouvernement, diffusée chaque année au mois d’août. Il faut dire que l’exercice de prévision devient périlleux dans le contexte actuel marqué par une forte volatilité des prix des matières premières (céréales, pétrole, gaz, etc).
Globalement, le projet de loi de finances 2023 devrait s’articuler autour de 4 priorités associées à une panoplie de mesures à prendre.
- Consolidation des bases de l’Etat social;
- Promotion de l’économie nationale à travers l’appui à l’investissement;
- Renforcement de la justice territoriale;
- La reconstitution des marges budgétaires pour garantir la pérennité des réformes.