L’exploration des gisements de gaz naturel n’est pas illusoire, affirme L’Économiste de ce jeudi 22 août. Le quotidien précise que «les efforts entrepris en la matière ont commencé à donner leurs fruits», avec «des investissements marocains pour encourager les projets de Tendrara et de Larache».
Relayant un document du ministère de la Transition énergétique et du développement durable, qui fournit des éléments «prometteurs», L’Économiste précise qu’«au cours de cette année, une société étrangère a vendu environ 1 milliard de dollars de ses actifs en Egypte, en Italie et en Croatie pour se concentrer sur ses investissements au Maroc, particulièrement à Larache. De même, une entreprise privée marocaine a annoncé un financement de plus de 35 millions de dollars pour accélérer la réalisation du projet de Tendrara, dans la région de l’Oriental».
Avec cette dynamique, le Maroc est actuellement caractérisé par «une transformation qui est en train de le positionner comme le seul corridor pour le transport de l’énergie verte vers l’Europe et l’océan Atlantique, dans les deux sens», écrit le quotidien, qui précise que des détenteurs marocains de capitaux privés commencent également à investir dans le gaz naturel.
«Consciente de l’importance de renforcer le principe de souveraineté énergétique nationale, Leila Benali, ministre de la Transition énergétique, a cherché à développer les composantes de la chaîne de valeur [de transformation et de distribution de gaz naturel, Ndlr]. D’abord, en intensifiant les activités d’exploration et la recherche du gaz naturel comme élément essentiel dans le système de transition énergétique, [tout] en faisant appel aux entreprises nationales et étrangères spécialisées dans ce domaine pour l’investissement».
L’enjeu consistera à développer les gisements de gaz naturel découverts au Maroc, conformément aux contrôles réglementaires et aux critères d’environnement en vigueur. Puis il faudra développer les infrastructures de base nécessaires à l’importation, au transport, au stockage et à la distribution de cette matière vitale, précise le quotidien.
D’ailleurs, ajoute L’Économiste, «une série de mesures ont été prises pour renforcer les investissements dans ce domaine, caractérisé par un facteur de risque et nécessitant des capitaux importants. Pour convaincre, le ministère de la Transition énergétique cite quelques exemples comme, notamment, l’intensification des efforts pour réaliser des études d’évaluation des capacités pétrolières des différents bassins sédimentaires terrestres et marins».
«Les efforts déployés ont permis de créer un environnement d’investissement qui a attiré des investisseurs étrangers. Idem pour la découverte de gaz en quantités encourageantes à Tendrara dans l’Oriental, en 2016-2017, et plus récemment, sur la côte de Larache, en début d’année 2022», indique le quotidien.