Forte hausse du prix des fruits et légumes, au cours des derniers jours. Dans son édition du jour, L’Economiste rapporte que la flambée a principalement été relevée à Casablanca, où elle a touché les produits les plus consommés. Le quotidien donne l’exemple de la tomate dont le prix a doublé, à 6 DH/kg à la halle de Casablanca et celui des pommes de terre qui a explosé de 150%. "Courgettes, poivrons verts, carottes, navets et haricots verts ont suivi la même tendance", explique L’Economiste.
Le journal soutient que cet emballement des prix tient à deux facteurs: la fin de variété et les perturbations dans les circuits d’approvisionnement. Le quotidien précise que "le mois de septembre correspond à une fin de production pour de nombreuses cultures maraîchères. De plus, les exportations des primeurs prennent fin généralement à partir du mois de juillet. D’où la baisse des volumes issus des écarts de triage". L’Economiste assure sur un autre volet que "l’empreinte de la pandémie a été également déterminante dans l’approvisionnement de la métropole, dont l’essentiel provient de la région d’Agadir et de quelques zones des Doukkala".
Or, la mise en quarantaine de la capitale économique a dissuadé de nombreux producteurs et négociants en fruits et légumes de ne pas prendre le risque d’y accéder.
A l'inverse, la situation est plus calme à Rabat,"qui est largement approvisionnée par les région du Gharb et du Loukkos", et où "les prix sont relativement plus bas où stables à des niveaux fort compétitifs".
L'Économiste constate même, à Rabat, "des baisses significatives" du prix de certains légumes comme les oignons et les poivrons verts. "En revanche, le prix des tomates rondes fraiches atteint un niveau sans précédent: 10 DH/kg", relativise le quotidien, affirmant que les prix au détail dépassent de loin ce niveau. "Entre la vente en gros et la cession au détail, il faut compter parfois un rapport de 1 à 5".
Le journal qui prévoit "un retour à l’accalmie", prévient de ne pas "s’attendre à des baisses"particulierement pour les produits de garnde consommation, issus du stockage frigorifique. "Il faut attendre le mois d’octobre prochain pour que l’approvisionnement du marché national retrouve sa vitesse de croisière", précise L'Économiste.