Le schéma est tracé pour ce qui est de la répartition de l’enveloppe du Fonds spécial pour la gestion du coronavirus. Selon L’Economiste, la priorité sera évidemment accordée au renforcement des capacités du système de santé du pays. Dans son édition du 2 avril, le journal soutient qu’une enveloppe de 2 milliards de DH a déjà été allouée à l’achat de l’équipement médical et hospitalier. Le quotidien parle de 1.000 lits de réanimation, 550 respirateurs, 100.000 kits de prélèvements, 100.000 kits testeurs, du matériel de radiologie et imagerie. A cela s’ajoute l’achat de produits pharmaceutiques, de consommables médicaux, de réactifs et de gaz médicaux, ainsi que le soutien aux dépenses de fonctionnement du ministère de la Santé. Celles-ci portent sur les indemnités accordées au personnel soignant, la désinfection, le nettoyage, et l’achat du carburant.
Parallèlement, le Fonds spécial va permettra de soutenir l’économie nationale. De nombreuses mesures ont été annoncées comme l’indemnisation des salariés affiliés à la CNSS, l’accompagnement de l’entreprise, à travers le report des échéances de crédit, la suspension du paiement des charges sociales et la garantie par l’Etat de lignes de trésorerie additionnelles comme Damane Oxygène. Le tout conforté par la garantie de la CCG qui, comme l’affirme le journal, a accordé une délégation aux banques pour engager sa garantie pour tout crédit dont le montant est inférieur à 2 millions de DH.
Les ménages vulnérables n’ont pas été omis avec une série de mesures comme les indemnités pour les bénéficiaires du Ramed (plus de 3 millions de ménages) comprises entre 800, 1.000 ou 1.200 DH, en fonction du nombre des membres composant les familles. L’Economiste parle d’une enveloppe de près de 4 milliards de DH par mois. Cela ne comprend pas «les autres ménages, opérant dans l’informel et en arrêt d’activité suite au confinement» dont les mesures de soutien seront déployées incessamment», précise le ministre.
N’oublions pas que les mesures prises dans le cadre du Comité de veille ont pour objectif de préserver les emplois dans les secteurs vulnérables, soit près de 800.000 emplois.