Entreprises: pas de reprise avant 2023

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Revue de presseKiosque360. Les effets de la crise sanitaire vont persister au moins jusqu'en 2023. En tous cas, 60% des entreprises ne prévoient pas de retour à la normale avant cette date. Cela ne devrait pas empêcher certaines catégories d'entreprises à investir et à recruter en 2022. Cet article est une revue de presse tirée du journal Les Inspirations ÉCO.

Le 10/02/2022 à 21h10

Il faudra encore du temps pour que les entreprises reprennent confiance dans la relance économique. C'est en partie ce qui ressort de la 4e enquête du HCP sur les perceptions des chefs d’entreprises concernant leurs perspectives en matière d’investissement et de recrutement en 2022. Il a aussi permis d’établir un état des lieux des effets de la pandémie sur l'évolution de l'activité durant l’année 2021, d’après Les Inspirations ÉCO dans son édition du jour.

Il en ressort que «malgré un retour progressif à une activité économique normale, les entreprises restent toujours sceptiques par rapport à l’évolution de leur business en 2022». Et si «elles prévoient des investissements pour cette année, le retour à la normale ne serait possible qu’à partir de 2023». C’est le cas de «60% des entreprises» qui pensent pouvoir retrouver leur niveau normal d’activité dans un délai moyen d’un an ou plus».

Il s’agit en premier lieu des Grandes Entreprises (GE) dont 56% estiment pouvoir retrouver leur rythme normal dans moins d'un an. Elles sont à peine 39% des TPME à le prévoir. En termes de secteurs d’activité, le quotidien note que les entreprises d’hébergement (71%), de restauration (65%) et de transport et entreposage (60%) prévoient de retrouver leur niveau d'activité normal dans un an ou plus. Alors que les entreprises de construction (54%) et celles des industries du textile et du cuir (35%) estiment pouvoir retrouver leur rythme normal dans moins d'un an.

Les Inspirations ÉCO constate que la majorité des opérateurs n’investira pas en 2022 (7 entreprises sur 10). «Ce sont près de 29% des entreprises qui envisagent de réaliser des projets d'investissement en 2022 dont 13% anticipent une augmentation du niveau de leur investissement, 12% prévoient une stabilité et 3% une diminution».

Là encore, le journal précise qu’un quart des GE anticipent une augmentation du niveau d’investissement contre 17% pour les PME et 11% pour les TPE. Cela se traduit sur le plan sectoriel par un taux de 45% pour les entreprises en énergie qui prévoient d'augmenter leurs investissements. Ce taux descend à 24% pour les entreprises des industries extractives, à 14% pour celles des industries chimiques et parachimiques, à 13% pour les industries du textile et du cuir et à 9% pour les industries métalliques et mécaniques.

Dans l'hébergement et la restauration, plus de 80% des entreprises ne prévoient aucun projet d'investissement en 2022. Le journal assure que pour les entreprises qui comptent investir en 2022, «46% orienteront leurs efforts d'investissement vers l'acquisition de machines, d'équipements et d'autres biens d'équipement, 32% vers le développement de nouveaux produits et services et 24% vers la modernisation des équipements informatiques».

Pour ce qui est du financement, le quotidien nous apprend que 41% des entreprises prévoient de recourir à des prêts bancaires. «Par catégorie, cette proportion atteint 34% pour les TPE, 51% pour les PME et 44% pour les GE», conclut-il.

Par Rachid Al Arbi
Le 10/02/2022 à 21h10