Les entreprises familiales sont-elles menacées? A en croire La Vie Eco en kiosque ce vendredi, la réponse est oui. Selon le journal, 150.000 entreprises familiales, présentes dans tous les secteurs, sont menacées de disparition. Il s’agit en effet de PME ayant notamment des fondateurs-dirigeants âgés de plus de 55 ans.
Pour l’hebdomadaire, la problématique de la transmission se pose aujourd’hui avec acuité, d’autant plus que ces entreprises représentent plus de 60% du tissu productif. On apprend que près de la moitié des patrons concernés (55 ans et plus), et aujourd’hui à la tête de grands groupes familiaux et autres PME, disent ne pas avoir de relève. «Pour eux, l’absence de successeur motivé et capable justifie leur choix de ne pas transmettre leurs affaires à leur progéniture ou dans le cercle familial», souligne le journal, ajoutant que les conclusions des différentes éditions du baromètre de la transmission (Cabinet BDO), montrent qu’une partie, moins importante, de ces seniors, ne parle pas d’absence de relève mais semble plus préoccupée par le fait d’éviter les conflits familiaux, assurer un avenir décent pour la famille et répartir équitablement son héritage au profit de ses descendants.
On apprend aussi que les dirigeants d’entreprises familiales intègrent de plus en plus la vente de leurs entreprises à un tiers. Notons que le repreneur tiers est le plus souvent un opérateur du même secteur d’activité ou d’un secteur proche de l’activité de la société cédée. Mais, ces opérations cession se heurtent toutefois à l’absence de cadre juridique compliquant davantage la situation. Autre chose, le poids de la fiscalité représente aussi un obstacle. Selon La Vie Eco, pas plus de 10.000 cessions de parts sociales, d’actions et de fonds de commerce sont en moyenne enregistrées sur les dernières années.