Deux chiffres éloquents démontrent la montée en puissance du Maroc en Afrique dans la construction automobile destinée à l’export.
En effet, selon le ministre de l’Industrie, Ryad Mezzour, le secteur automobile a réalisé, en 2022, des ventes de 100 milliards de dirhams (près de 10 milliards d’euros) et créé quelque 220.000 emplois.
Visiblement satisfait de cette performance, le ministre a indiqué, ce mardi 22 novembre 2022, devant les conseillers parlementaires lors de la séance des questions orales, que le taux d’exportation des véhicules a atteint environ 70%, le reste étant commercialisé au niveau national.
Selon le ministre, la production automobile s’est élevée cette année à environ 700.000 unités avec l'objectif d'arriver, en 2025, à un million de voitures par an.
Le taux d’intégration avoisine 64%, a confirmé le ministre. Les pôles industriels de Tanger Med, de Kénitra et de Casablanca abritent, rappelle-t-on, les usines de construction en particulier celle de Renault. D’autres zones industrielles verront le jour à Nador, Oujda, Dakhla et Meknès, a annoncé Ryad Mezzour.
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D’autre part, une conseillère parlementaire, membre du syndicat UMT, Mariam El Haoulani, a interpellé le ministre sur ce qu’elle a appelé «le manque de respect de la liberté syndicale par une société de construction de voitures». Furieux, Ryad Mezzour lui a répondu sèchement que son syndicat vient de conclure un accord de partenariat avec la dite société.
Abordant un autre sujet, le ministre a annoncé le début de la construction de voitures électriques au Maroc. «Début 2023, nous allons commencer à construire une voiture électrique à 100% marocaine», a déclaré Ryad Mezzour. Il faut signaler que le ministre a utilisé une mini voiture électrique qu’il a pilotée en personne ce mardi 22 novembre pour rejoindre le siège du Parlement depuis son département.
