Lors de la 60ème conférence de Munich sur la sécurité, la ministre de la Transition énergétique et du développement durable Leila Benali a pris part au panel «le dilemme de la décarbonation : élaborer des transitions équitables et pacifiques dans les pays du Sud».
Lors de son intervention, la ministre a déclaré que «le Maroc dispose d’atouts indéniables en termes d’énergies renouvelables, avec des facteurs de capacité qui sont parmi les meilleurs au monde». Elle aussi rappelé que le Royaume a été le premier pays à avoir signé un partenariat vert avec l’Union européenne.
«Fort d’une quinzaine d’années d’expérience dans le développement des projets renouvelables, qui sont importants pour la transition énergétique, et d’une longue expérience dans le secteur des mines, le Maroc a tout ce qu’il faut pour nouer des partenariats crédibles», a souligné Benali.
Face au public, elle a rappelé que la stratégie énergétique du Maroc est basée sur trois piliers, à savoir les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et l’intégration régionale. Dans ce sens, le Royaume est perçu comme un modèle de succès dans sa transition énergétique.
Pour autant, la ministre souligne qu’il s’avère nécessaire de redéfinir une nouvelle génération de partenariats, afin de réussir la transition énergétique et de faire face aux différents défis des changements climatiques.
«La stratégie énergétique nationale, lancée par le roi Mohammed VI en 2009, souligne la détermination du Maroc à maintenir une stratégie énergétique stable. L’objectif est de continuer la trajectoire énergétique adoptée par le Maroc pour réduire de manière drastique et stable les coûts d’énergie pour les citoyens et le tissu économique national», note la ministre.
En marge de son intervention, Leila Benali s’est entretenue avec le ministre allemand, Robert Habeck. Au cœur de cet échange, les moyens de renforcement de la coopération bilatérale dans le domaine de l’énergie. «Nous avons discuté de la question gazière et de quelques éléments de la trajectoire du Maroc pour être un acteur central et majeur dans la nouvelle économie de l’hydrogène qui est en train de se développer», a indiqué Benali.