Les chiffres sont du Haut-commissariat au plan et ils sont repris par le quotidien Le Matin dans son édition du jeudi 4 mai. Le volume de l’emploi a baissé de 280.000 postes, résultant d’une perte de 229.000 en milieu rural et de 51.000 en milieu urbain.
«Le nombre de chômeurs a augmenté de 83.000 personnes entre le premier trimestre de l’année 2022 et celui de 2023, passant de 1.466.000 à 1.549.000 chômeurs, ce qui correspond à une augmentation de 6%. Cette hausse est le résultat d’une augmentation de 67.000 chômeurs en milieu urbain et de 16.000 en milieu rural», lit-on.
Le taux de chômage s’est ainsi accru de 0,8 point entre les premiers trimestres de 2022 et de 2023, passant de 12,1% à 12,9% en moyenne nationale, de 16,3% à 17,1% en milieu urbain et de 5,1% à 5,7% en milieu rural.
Il a également enregistré une hausse aussi bien parmi les hommes, de 10,5% à 11,5% que parmi les femmes, de 17,3% à 18,1%. Il a connu une forte hausse de 1,9 point parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans, passant de 33,4% à 35,3% et parmi les personnes âgées de 25 à 35 ans, de 19,2% à 20,9% (+1,7 point).
Le taux de chômage des diplômés a, de son côté, enregistré une hausse de 0,9 point, passant de 18,9% à 19,8%. Cette hausse est plus prononcée parmi les détenteurs de diplômes et certificats de l’enseignement primaire et secondaire collégial (+2,2 points et un taux de 15,2%), et de diplômes de l’enseignement secondaire qualifiant (+1,1 point et un taux de 22,6%).
Le volume des actifs occupés en situation de sous-emploi a augmenté de 88.000 personnes, entre le premier trimestre de 2022 et la même période de 2023, passant de 987.000 à 1.075.000 personnes au niveau national, de 521.000 à 573.000 personnes dans les villes et de 466.000 à 502.000 dans la campagne. Le taux de sous-emploi est ainsi passé de 9,2% à 10,3% au niveau national, de 8,3% à 9,1% en milieu urbain et de 10,6% à 12,1% en milieu rural.