L’embellie de la récolte céréalière n’a pas été sans impact sur les prévisions de croissance. Le FMI vient ainsi de revoir à la hausse le taux de croissance du pays à 4,9% pour cette année. L’institution financière internationale affiche plus d’optimisme que Bank Al-Maghrib qui table, elle, sur un taux de croissance de seulement 4,6%. C’est ce que rapporte le quotidien L’Économiste dans son édition de ce mercredi 7 octobre.
Par ailleurs, l’inflation devrait s’établir, pour sa part, à 2%, tandis que le déficit de la balance commerciale serait cantonné à -1,6%. Le chômage serait, de son côté, maintenu à moins de 10%.
Au titre de cette année, le Maroc sort son épingle du jeu en affichant le meilleur taux de croissance de la région MENA. Le taux d’évolution du PIB au terme de l’année 2015 ressort en effet à seulement 2,3% en moyenne pour la région.
Changement de capSi cette année devrait être marquée par une bonification de la croissance, l’économie marocaine afficherait, en 2016, un renversement de cette tendance haussière. L’institution dirigée par Christine Lagarde a en effet limité ses prévisions de progression du PIB, l’année prochaine, à 3,7%.
Au niveau mondial, le FMI a révisé à la baisse le taux de croissance en 2015. La dernière copie de l’institution fait état d’un taux de 3,1% au titre de cette année, contre 3,3% prévu en juillet dernier. D’après L’Économiste, si la croissance devait effectivement s’établir, sur le plan international, à 3,1% d’ici la fin de l’année, ce serait alors la plus mauvaise performance annuelle enregistrée depuis 2009, année marquée par la plus importante récession de l'après-guerre.