Double opération pour la SNI

Hassan Ouriagli, président de la SNI. 

Hassan Ouriagli, président de la SNI.  . DR

Le holding royal vient de céder un bloc significatif du capital de Centrale Laitière à Danone. En parallèle, un dossier d'offre publique de vente de son reliquat de participation dans Cosumar vient d’être déposé auprès du CDVM.

Le 03/11/2014 à 15h49

Le processus de désengagement des activités agroalimentaires du groupe SNI se poursuit. Le holding royal vient de céder un bloc de 21,75% du capital de Centrale Laitière à Danone, le groupe français qui avait déjà acquis en 2013 la majorité dans l'entreprise marocaine, leader des produits laitiers. La transaction, effectuée aujourd'hui sur le marché des blocs de la Bourse de Casablanca, pour un prix unitaire de 1.500 dirhams, rapporte au groupe SNI la bagatelle de 3,1 milliards de dirhams. A l’issue de cette transaction, le holding royal conserve près de 5% du capital de cette entreprise. Une part qu’il envisage de mettre prochainement sur le marché boursier par voie d’Offre publique de vente (OPV), de manière à augmenter le flottant de cette société cotée.

En parallèle, la SNI a déposé, aujourd’hui également, un projet d’OPV pour son reliquat de participation, environ 9%, dans l’actionnariat de Cosumar. Une offre qui sera ouverte au personnel de l'entreprise, au grand public et aux investisseurs institutionnels, et qui permettra de porter le flottant en Bourse de Cosumar à environ 35%. Avec cette double opération, le holding arrive quasiment au bout de son processus de sortie de ses participations matures dans le domaine agro-alimentaire. Un processus annoncé en avril 2010.

Ce double désengagement vient surtout confirmer la volonté de la SNI de se transformer “en fonds d'investissement à long terme prenant des participations dans des projets innovants et structurants au Maroc et en Afrique subsaharienne”, indique un communiqué de la SNI. Il precise par ailleurs que “les fonds dégagés par ces deux opérations seront réinvestis dans des projets innovants et structurants aussi bien au Maroc qu’en Afrique subsaharienne, en cohérence avec la nouvelle stratégie souhaitée par les actionnaires de la SNI. Une partie de ces fonds sera, par ailleurs, consacrée à la réduction de la dette”.

Par Fahd Iraqi
Le 03/11/2014 à 15h49