Le Maroc a fortement réduit son déficit en logement au cours de ces dernières années grâce à de nombreux programmes de logements sociaux. Toutefois, si le déficit qui culminait à 1,24 million d’unités en 2002 a été ramené à 400 000 unités à fin 2017, il demeure encore important face à une demande croissance.
Face à cette situation, le gouvernement s’est engagé «à ramener le déficit en logements à 200 000 unités à l’horizon 2021», selon le quotidien Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce mercredi 30 octobre.
Pour y arriver, et en tenant compte des demandes annuelles supplémentaires d’ici 2021, l'Exécutif s’est engagé sur un objectif de création de 160 000 unités annuellement. Selon le quotidien, l’annonce a été faite par le chef du gouvernement, Saâd-Eddine El Othmani, lors d’une réponse à une question centrale sur «Les chantiers sociaux et les mesures y afférentes au titre de l’année 2019».
La priorité sera accordée à la lutte contre l’habitat insalubre dans le cadre du programme «Villes sans bidonvilles». A ce titre, sur les 85 villes concernées par ce programme, 59 d’entres elles sont aujourd’hui considérées comme étant sans bidonvilles.
Outre les logements sociaux, pour atteindre l’objectif d’un déficit de 200 000 logements en 2021, le gouvernement table aussi sur la diversification de l’offre en vue de répondre aux demandes des différentes catégories sociales. Ainsi, outre les logements à bas coût (140 000 dirhams), les logements sociaux (250 000 dirhams), 28 conventions-cadres ont été conclues pour la réalisation de logements dédiées à la classe moyenne.
De même, dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie des familles en situation précaire, le gouvernement, a expliqué le chef du gouvernement, poursuivra la mise en œuvre du programme de réhabilitation des bâtiments menaçant ruine. A ce titre, une enveloppe budgétaire d’environ 2,35 milliards de dirhams est consacrée aux programmes de réhabilitation et de mise en valeur des médinas de Salé, Meknès, Tétouan et Essaouiira.
