Pour le bureau de recherche britannique, la région s’inscrit dans une dynamique constante de développement économique et social bénéficiant du nouveau modèle de développement des provinces du Sud qui donne aux investisseurs toute la visibilité nécessaire quant aux opportunités d’investissements.
«la position géographique avantageuse de Dakhla lui confère un rôle stratégique en tant que plateforme d’échanges entre le Maroc et l’Europe via l’océan Atlantique, d’une part, et entre le Maroc et l’Afrique subsaharienne via la Mauritanie, d’autre part», indique le rapport.
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Couvrant 18,4% de la superficie du royaume, la région a enregistré ces dernières années une croissance solide avec un PIB par habitant deux fois supérieur à la moyenne nationale. Les moteurs économiques de Dakhla-Oued Eddahab, à savoir la pêche, le tourisme, le secteur des énergies, l’agriculture et l’infrastructures ont connu une croissance robuste ces dernières années. La pêche à elle seule représentait 27 % du PIB de la région en 2020. Le secteur était également le premier employeur de la région, avec 43 000 emplois.
Le rapport détaille également les opportunités d’investissement qu'offre la région, grâce aux différents projets actuellement en cours, notamment dans les secteurs des énergies renouvelables, des infrastructures, de la pêche, de l’aquaculture, du tourisme et de l’agriculture.
Le nouveau port Dakhla Atlantique, qui a nécessité un investissement d’environ 1,4 milliard de dollars, la voie express Tiznit-Laâyoune-Dakhla, d’une longueur de 1.055 km, et la création de zones industrielles devront ainsi permettre de stimuler la croissance économique et consolider la position de la région en tant que hub pour les échanges commerciaux et les investissements entre le royaume et l’Afrique subsaharienne.
«Le complexe portuaire de Dakhla Atlantique comprend 1000 ha pour diverses activités industrielles, logistiques, administratives et de stockage. Le port et ses débouchés commerciaux consommeront une grande quantité d'électricité, ce qui offre d’énorme possibilités d'investissements publics et privés dans les énergies renouvelables», détaille le cabinet britannique.
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«L'infrastructure croissante de Dakhla ouvrira la voie à une transformation spectaculaire au cours de la prochaine décennie. Dans les prochaines années Dakhla sera l'une des principales routes du commerce africain», explique Aziz Eddoubi, directeur de la Chambre de commerce d'industrie et de services Dakhla-Oued Eddahab, cité par le rapport.
Alors que les États-Unis ont annoncé des investissements de 3 milliards de dollars, Oxford Business Group estime que les investisseurs américains ont désormais tout intérêt à développer leurs activités en Afrique du Nord et de l'Ouest à travers la ville de Dakhla. «L’ouverture de plus d’une dizaine de consulats à Dakhla au cours des deux dernières années montre bien le dynamisme attendu de la région et l’essor que devraient prendre les activités commerciales, notamment avec ses voisins africains», précisent les auteurs du rapport
Pour les investisseurs internationaux, la région de Dakhla regorge de potentiel de croissance à long terme, notamment grâce aux efforts déployés pour améliorer l'environnement des affaires et soutenir le développement de secteurs stratégiques.
«Le Maroc a investi de manière significative au niveau national pour améliorer son écosystème numérique. En 2020, l'Agence du développement numérique a mis en place une feuille de route de 5 milliards de dirhams afin de réduire la fracture numérique et accélérer le développement de l'économie digitale», détaille le bureau de recherche.