C'est maintenant au tour des aéroports de subir les affres de la crise sanitaire qui a paralysé le trafic aérien. Dans son édition en ligne, Les Echos annonce que cette crise, qui a déjà condamné plus de 15.000 emplois au sein des compagnies aériennes britanniques, touche aujourd’hui les aéroports. Le quotidien économique français rapporte que l'aéroport de Londres-Gatwick a annoncé, ce mercredi, un plan de restructuration prévoyant la suppression de 600 postes, soit un quart des effectifs. Il faut dire que le deuxième aéroport londonien, dont le groupe français Vinci a pris le contrôle en mai 2019 en acquérant 50,01% des parts pour 3,2 milliards, a perdu 80% de son activité. Il avait d'ailleurs, rappelle le journal, mis à pied 75% de son personnel durant le confinement et fermé la moitié de ses terminaux. Ce qui l’avait amené à négocier, dans l'urgence, un prêt de 300 millions de livres. Selon le quotidien, Londres-Gatwick misait encore sur les vacances et la fin du confinement pour relancer la machine. Or, le regain de l'épidémie, ainsi que les quarantaines à répétition, ont vite balayé les espoirs de reprise et poussé les principaux utilsateurs, soit British Airways et easyJet, à réduire durablement leurs offres de vols. «Norwegian a également fermé ses lignes transatlantiques», ajoute le journal qui confie que la compagnie low cost hongroise Wizz Air a, à l’inverse, annoncé son intention d'ouvrir une base à Londres-Gatwick, avec un premier appareil sur place à compter d'octobre. «A terme, Wizz Air pourrait domicilier une vingtaine d'Airbus A320 à Gatwick. Mais ses ambitions restent contrariées par le manque de créneaux horaires», précise le quotidien.
Par Rachid Al Arbi
Le 26/08/2020 à 23h01
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