Coronavirus: l’activité touristique grippée

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Revue de presseKiosque360. Le secteur hôtelier subit de plein fouet les impacts du coronavirus. A Marrakech, 2.000 nuitées en moyenne sont annulées par hôtel rien que pour ce mois de mars.

Le 05/03/2020 à 20h53

L’impact du coronavirus sur l’industrie de l’hôtellerie marocaine est énorme. La Vie Eco rapporte en effet dans sa livraison du jour que ce secteur subit des pertes colossales, en raison des multiples annulations de salons et d’événements de grandes envergures dans le royaume. Ces grands événements drainent des visiteurs et engendrent des milliers de réservations de chambres d’hôtels, créant aussi du business pour les opérateurs du transport touristique, explique l’hebdomadaire.

On apprend que pour le mois de mars, 2.000 nuitées en moyenne sont annulées par hôtel à Marrakech. «Nous n’avons aucune visibilité pour les prochains mois. L’industrie hôtelière peut résister pendant un mois mais le problème réside dans le manque de contrôle à l’arrivée dans les aéroports. A titre d’exemple, à l’aéroport de Marrakech, il n’y a pas de thermomètre pour mesurer la température des passagers. On leur demande de remplir une fiche attestant de la non-contamination», déplore Abdellatif Kabbaj, président de la Confédération nationale du tourisme (CNT), et PDG du Kenzi Hotels Group. Le journal indique que pour les professionnels, il est primordial de contrôler les passagers qui arrivent au niveau des aéroports.

De même qu’en dépit des offres et des promotions, les réservations de vols sont de moins en moins nombreuses. L’hebdomadaire souligne que le manque à gagner pour les opérateurs touristiques risque d’être énorme en raison de l’annulation des congrès, des salons, des visites privées et en groupes qui se poursuit.

Pour faire face, les professionnels du transport touristique se mobilisent. Une réunion a été tenue au siège de la Chambre de commerce pour trouver des solutions pour les transporteurs touristiques. La Vie Eco note aussi que les séjours des Marocains à l’étranger connaissent également une tendance baissière, ce qui n’arrange pas les agences de voyage. A cela s'ajoute la suspension de la Omra pendant 10 jours par mesure préventive afin de limiter la propagation du Coronavirus. De son côté, le journal indique que le secteur hôtelier pourrait se rabattre sur le marché national, en espérant que le MICE national soit épargné pendant les mois de mars et avril.

Par Ismail Benbaba
Le 05/03/2020 à 20h53