Depuis quelques jours, un appel au boycott, relayé par la presse papier et électronique, circule sur le net. Dans son édition du 22 novembre, le quotidien Les Eco se demande quels liens il pourrait y avoir entre un contrôle fait par la société civile, très récemment, et l’appel au boycott. Selon des représentants des associations de protection des consommateurs, les opérations de contrôle doivent se faire avec l’accord des autorités compétentes. Or, il n'en est rien du contrôle relayé par la presse. Bouazza Kherrati, président de l’AMPOC, avoue avoir lancé un appel au boycott contre deux stations-service.
Le quotidien explique que les seules personnes habilitées à prendre ce genre d’initiative sont celles relevant des services de métrologie dépendant du ministère de l’Industrie. Lesdites personnes utilisent plusieurs mesures et instruments qui demandent une haute technicité, selon une source du quotidien au sein du ministère de l’Industrie. Un appareil de mesure du carburant liquide (AMCL) permet, notamment, de vérifier s’il y a une différence entre la quantité indiquée par la pompe et la quantité réelle. Les contrôleurs sont assermentés et formés à l'utilisation de ce matériel.
Depuis les rumeurs concernant ce contrôle de la société civile, le nombre de «vrais» contrôles a nettement augmenté, note le journal.