CDG-BEI: signature de nouveaux accords de garantie pour la mobilisation des investissements

Khalid Safir (à gauche), directeur général de la CDG et Ioannis Tsakiris, vice-président de la BEI. Vio Dudau / www.photographer.lu

La CDG et la BEI ont renforcé leur partenariat en matière de développement durable au Maroc en signant, ce vendredi 13 décembre 2024 au Luxembourg, de nouveaux accords de garantie. Ces accords visent à mobiliser des investissements en faveur des zones industrielles, des PME, ainsi que des projets d’infrastructures durables, contribuant ainsi à soutenir une croissance économique inclusive et respectueuse de l’environnement.

Le 13/12/2024 à 16h32

La Caisse de dépôt et de gestion (CDG) et la Banque européenne d’investissement (BEI) ont signé de nouveaux accords de garantie visant à débloquer des investissements destinés à soutenir les zones industrielles, renforcer les petites et moyennes entreprises, et promouvoir des projets d’infrastructures durables au Maroc.

Ces accords ont été signés lors d’un atelier de haut niveau organisé par les deux institutions ce vendredi 13 décembre 2024 à Luxembourg, dans le but de renforcer leur collaboration autour d’initiatives clés de développement durable au Maroc, indique un communiqué conjoint.

Cet événement «stratégique», qui a réuni les dirigeants des deux institutions, notamment Khalid Safir, directeur général de la CDG, et Ioannis Tsakiris, vice-président de la BEI, a permis de consolider leur engagement commun pour relever les défis sociaux, économiques et environnementaux auxquels le Maroc est confronté.

Les discussions ont porté sur des thématiques essentielles telles que le financement climatique, l’efficacité énergétique et l’inclusion financière, en cohérence avec la stratégie de la CDG et le rôle de la BEI en tant que banque du climat de l’Union européenne, selon le communiqué.

Les deux institutions ont réaffirmé leur engagement commun à relever ensemble les défis économiques, sociaux et environnementaux mondiaux. Elles ont mis en avant l’importance d’accompagner la transition du Maroc vers un développement résilient et bas carbone, d’utiliser des outils de financement innovants pour promouvoir des solutions énergétiques intelligentes, et de renforcer la coordination mondiale entre les banques publiques de développement, notamment à travers des initiatives comme le «Finance in Common Summit».

Cette réunion de haut niveau marque une étape clé dans le renforcement du partenariat entre la BEI et la CDG, célébrant une vision partagée où durabilité, innovation et prospérité vont de pair, est-il souligné.

Plus de 455 millions d’euros déjà engagés

Ioannis Tsakiris, vice-président de la BEI, a déclaré: «Notre collaboration avec la CDG démontre comment les institutions financières publiques peuvent unir leurs forces pour relever des défis globaux communs. Les engagements pris aujourd’hui témoignent de notre volonté partagée d’aligner nos stratégies et de les traduire en bénéfices concrets pour les communautés locales.»

De son côté, Khalid Safir, directeur général de la CDG, a affirmé: «Cette rencontre bilatérale avec la Banque européenne d’investissement marque une nouvelle étape dans notre partenariat historique, axé sur la recherche de solutions innovantes et durables aux défis économiques et sociaux. Ensemble, nous avons toujours placé le développement durable et l’inclusion sociale au cœur de nos actions.»

Il a ajouté: «Ce dialogue est une opportunité cruciale pour renforcer notre coopération, notamment dans des domaines clés comme la transition énergétique, la régionalisation avancée et l’attractivité des territoires.»

Il a poursuivi: «La Caisse de dépôt et de gestion mobilise toutes ses capacités pour apporter des solutions aux besoins de financement des chantiers d’atténuation et d’adaptation aux effets du changement climatique, ainsi que des secteurs économiques productifs tournés vers l’export et créateurs d’emplois.»

À noter que depuis le début de leur collaboration, plus de 455 millions d’euros ont été engagés par la BEI pour soutenir des projets menés par la CDG et ses filiales. Ces investissements ont permis de financer des initiatives telles que le programme «Technopoles Maroc II», destiné à moderniser les zones industrielles dans cinq régions du Maroc en favorisant le développement d’industries circulaires et neutres en carbone, ainsi que le soutien aux petites et moyennes entreprises à travers FINEA.

Par Nisrine Zaoui
Le 13/12/2024 à 16h32