Casablanca aura bientôt un référentiel pour la gestion actuelle et future de l'éclairage public. Le wali de la région, Khalid Safir, et le maire Abdelaziz El Omari ont tenu une réunion mardi dernier avec plusieurs responsables de la ville, ainsi que de la Lydec qui s’est traduite par le lancement d’une étude en vue de l’élaboration d’un Schéma directeur d’aménagement lumière (SDAL).
Il s’agit là d’une première à l’échelle nationale qui entre dans le cadre du plan de développement de Casablanca à l’horizon 2020.
Concrètement, le SDAL a pour objectif de fixer les grandes orientations en matière d'éclairage urbain. Etabli sur la base de critères historique, urbanistique, socio- économique et architectural, il permettra d’améliorer la qualité de l’éclairage et de définir une «identité lumière» harmonieuse pour la ville.
A terme, le SDAL aboutira à des plans-lumière par thème: valorisation du patrimoine, embellissement et animation des places publiques, identification des voies structurantes, sécurité des déplacements...
Les objectifs de ce schéma arrêté par les responsables de la ville concerne, entre autres, la cohérence globale de l’éclairage public de la ville, la définition d’une identité nocturne propre à Casablanca et la mise en valeur du patrimoine végétal, architectural et historique de la ville.
Son étude s’étalera sur huit mois et couvrira le périmètre de la gestion déléguée de l’éclairage public couvert par la Lydec qui, d’ailleurs, s’est vu confier la maîtrise d’ouvrage déléguée. L’étude se déroulera en trois phases: l’analyse du contexte actuel, l’identification des besoins et la collecte des données, le diagnostic de l’existant (sur les plans urbanistique et architectural, énergétique, environnemental...) et, en dernier lieu, l’élaboration du SDAL.
A noter que le réseau d’éclairage public à Casablanca est d’une longueur de plus 4.300 km et constitué d’environ 143.000 points lumineux, dont 100.000 candélabres.
