Capital immatériel: Le Maroc, premier inventeur en Afrique

Moulay Hafid Elalamy, ministre de l'Industrie, du Commerce, de l'Investissement et de l'Economie numérique.

Moulay Hafid Elalamy, ministre de l'Industrie, du Commerce, de l'Investissement et de l'Economie numérique. . Brahim Taougar Le360

Revue de presseKiosque 360. Bien que la recherche ne bénéficie que d’une infime portion du budget, les Marocains se révèlent être des inventeurs dans l’âme. Le Maroc a ainsi considérablement amélioré son classement au niveau de l’OMPI.

Le 28/05/2015 à 23h44

Comparativement au PIB et d’après les statistiques de l’Organisation internationale de la propriété intellectuelle (OMPI), le Maroc est le pays africain à avoir déposé le plus de brevets d’invention. C’est en ces termes que Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie et du Commerce, s’est exprimé, à Tanger, devant les participants au colloque international sur la richesse immatérielle.

L’intervention du ministre a été lue par Latifa Echihabi, Secrétaire générale du département. Dans les pages intérieures de son édition du 29 mai, Akhbar Al Yaoum souligne que le Maroc occupe une place de choix en matière de dépôts de marques nationales. Dans son allocution, Moulay Hafid Elalamy a en effet déclaré que le Royaume avait réalisé de grandes avancées en matière d’inventions et d’innovations pour occuper, en 2014, la 51ème place dans ce domaine, se classant à la 44ème place en ce qui concerne les marques commerciales nationales et à la 18ème place pour ce qui est de la propriété industrielle.

A cette occasion, souligne Akhbar Al Yaoum, le ministre a appelé les entreprises à intégrer le capital immatériel dans leurs indicateurs de rendement, pour améliorer la productivité et renforcer la créativité et la compétitivité. Moulay Hafid Elalamy a également encouragé les participants à se pencher sur le rôle que peut jouer le patrimoine, en tant que capital immatériel, dans l’édification et le développement d’un Maroc émergent.

De son côté, Lalla Badr Saoud, présidente de la Fondation Miftah Assaâd et organisatrice de l’événement, a mis en exergue le fait que notre pays était fort d’une expertise scientifique, technique, culturelle et de ses valeurs humaines. Abdelhak Lamrini, historien du Royaume et porte-parole du Palais royal, a, de son côté, préconisé la mobilisation de moyens humains et matériels pour préserver ce patrimoine immatériel, le développer, l’incorporer dans le système éducatif et encourager la recherche dans ce domaine. Car cette richesse immatérielle est détentrice d’une valeur ajoutée qu’il convient de développer pour progresser, sans heurts, ni fractures.

Par Amine Haddadi
Le 28/05/2015 à 23h44